Titre original :

Le ressenti des personnes victimes de harcèlement scolaire

Mots-clés en français :
  • thèse exercice
  • harcèlement scolaire
  • cyberviolence
  • médecine générale
  • cyberharcèlement

  • Harcèlement en milieu scolaire
  • Harcèlement sur Internet
  • Violence en milieu scolaire
  • Relations médecin-patient
  • Harcèlement
  • Établissements scolaires
  • Adultes victimes de maltraitance dans l'enfance
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M087
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/04/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le harcèlement scolaire est un problème d'actualité. L'enquête nationale de victimation réalisée en France en 2011 rapporte que 18% des collégiens se disent victimes de harcèlement. La cyberviolence est une nouvelle forme émergente du harcèlement scolaire. Méthode : Cette étude qualitative s'est déroulée du 1er janvier 2016 au 21 janvier 2017. Des entretiens ont été menés auprès d'adultes, victimes de harcèlement scolaire, recrutés sur la base du volontariat. Ces entretiens ont été analysés à l'aide du logiciel NVivo 11. L'objectif principal est d'étudier le ressenti des personnes ayant subi un harcèlement scolaire selon la présence ou l'absence d'interventions brèves de la part de leur médecin traitant. Résultats : Dans les 13 entretiens réalisés, le harcèlement était décrit par les victimes comme un événement destructeur : « […] me laisser heu... anéantir. ». Il n'y a eu aucune intervention spontanée de la part des médecins traitants pour dépister un harcèlement : « à aucun moment, le médecin n'a posé réellement de questions sur ce que je vivais à l'école ». Il n'était pas sollicité, soit parce que la victime « [...] n'en voyait pas l'utilité », soit parce qu'il était perçu comme soigneur de lésions organiques : « t'as pas un problème concret qui se matérialise donc il te dit : « Bah écoute... tu n'as rien en fait ». » Les interventions des médecins traitants étaient perçues comme insuffisantes. Les résultats montrent des actions qui se limitent à la médication :« […] pas proposé d'alternatives aux médicaments » et aux lésions somatiques visibles : « […] quelque chose que vous somatisez ? ». Parfois, la situation était banalisée « tout ce qu'il a trouvé à dire c'est que c'était de l’hypocondrie [...] ». L'intervention du médecin était cependant importante, car « […] je regrette, [...] je pense que j'ai perdu du temps... ». Conclusion : D'après cette étude, les victimes de harcèlement scolaire souhaitent une plus grande implication du médecin généraliste dans le dépistage et la prise en charge du harcèlement scolaire. Cependant, les victimes ont rarement fait appel à leur médecin généraliste. Cela renforce l'idée qu'il faut favoriser une intervention spontanée du médecin généraliste

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Tilly, Anita

AUTEUR

  • Moyniez, Pauline
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