Titre original :

Dépistage par endoscopie avec coloration au Lugol du cancer de l’oesophage chez les patients à risque : étude prospective multicentrique dans le département du Nord

Mots-clés en français :
  • Lugol
  • NBI
  • dépistage
  • cancer de l’oesophage
  • Nord

  • Oesophage
  • Endoscopie
  • Tumeurs de l'oesophage
  • Dépistage systématique
  • Endoscopie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2017LIL2M125
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer de l’oesophage (CO) est particulièrement fréquent dans le département du Nord de la France. Le but de ce travail était de i) étudier la fréquence du CO et des lésions dysplasiques dans le département du Nord dans une population à risque asymptomatique ii) étudier et comparer la FOGD avec coloration au Lugol et Narrow Band Imaging (NBI) iii) définir une sous-population susceptible de tirer principalement bénéfice de ce dépistage. Patients et méthodes : L’étude, prospective et multicentrique, a été menée dans le département du Nord du 01 janvier 2008 au 30 juin 2013. La population à risque était définie par un antécédent de cancer des voies aériennes et digestives supérieures (VADS) ou trachéo-bronchique, une cirrhose éthylique ou une intoxication éthylo-tabagique chronique. La FOGD était réalisée avant et après coloration au Lugol. Le NBI était réalisé selon sa disponibilité dans le centre. Toute lésion suspecte était biopsiée. Résultats : Après inclusion de 139 patients dans 12 centres par 17 gastroentérologues des secteurs public et privé, il a été retrouvé des lésions (pré)cancéreuses chez 15 patients (10,8 %), dont un tiers (3,6 %) grâce à la coloration au Lugol. Le taux de CO/dysplasie de haut grade était de 5,0 % et de 6,1 % en cas d’antécédent de cancer des VADS. En plus des lésions classiquement épidermoïdes, il a été diagnostiqué un adénocarcinome de l’oesophage et 6 muqueuses de Barrett. Il y avait davantage de faux positifs après examen au Lugol qu’après examen au NBI parmi les 44 patients étudiés au NBI. La morbidité liée au Lugol était de 0,7 % et était nulle pour le NBI. Conclusion : Chez les patients à risque et particulièrement en cas d’antécédent de cancer des VADS, l’incidence du CO et des lésions dysplasiques est élevée et justifie un dépistage organisé. L’évolution des pratiques depuis la mise en place de l’étude questionne l’intérêt du Lugol dans le dépistage, alors que le NBI tend à s’imposer dans des études récentes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gronnier, Caroline

AUTEUR

  • Vanderbeken - Messier, Marguerite
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