Titre original :

Le phénotype du syndrome des ovaires polykystiques influence-t-il la réponse à un protocole d’hyperstimulation ovarienne contrôlée pour FIV ?

Mots-clés en français :
  • SOPK
  • phénotype
  • FIV
  • ICSI
  • réponse ovarienne à la stimuation

  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Phénotype
  • Stimulation de l'ovulation
  • Fécondation in vitro
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Phénotype
  • Induction d'ovulation
  • Fécondation in vitro
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M121
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les phénotypes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ne présentent pas les mêmes profils endocrinien et métabolique. Mais peu d’études ont évalué l’impact du phénotype du SOPK dans une prise en charge en fécondation in vitro (FIV). Le but de cette étude était de comparer le profil de réponse ovarienne à un protocole d’hyperstimulation ovarienne contrôlée pour FIV entre les différents phénotypes de SOPK. Méthode : Etude rétrospective analysant 808 cycles de FIV±ICSI, de janvier 2009 à mars 2016, chez des patientes présentant un SOPK, des ovaires polykystiques (OPK) asymptomatiques, ou des patientes normo-ovulantes non OPK (témoins). La population SOPK fut ensuite répartie en 4 phénotypes, définis par les critères de Rotterdam modifiés, selon la présence d’oligoanovulation (OA), hyperandrogénie (HA) et ovaires polykystiques (PCOM) (à l’échographie et/ou taux d’AMH élevé). Le phénotype B (OA+HA sans PCOM) a été exclu de part son effectif restreint (n=1). La réponse au protocole d’hyperstimulation ovarienne contrôlée était comparée entre les 3 groupes, puis entre les phénotypes de SOPK. Résultats : Le taux d’annulation, la durée de stimulation ovarienne, le nombre de cycle avec « freeze all » et avec syndrome d’hyperstimulation ovarienne sévère étaient significativement plus élevés dans le groupe SOPK par rapport aux groupes OPK asymptomatique et témoin. Les doses initiales et totales de FSH nécessaires étaient significativement plus basses chez les patientes SOPK et OPK asymptomatiques que chez les témoins. Les patientes SOPK et OPK asymptomatiques avaient obtenu un nombre de follicules dominants, d’ovocytes et d’embryons significativement plus important par rapport au groupe témoin. Le phénotype complet A (OA+HA+PCOM) présentait des taux de LH et d’AMH significativement plus élevés que les phénotypes C (HA+PCOM) et D (OA+PCOM). Le nombre de cycles annulés était significativement plus élevé dans le phénotype A comparé aux phénotypes C et D (respectivement 22.7% vs 13.4% et 12.0%, p=0.038). Les patientes du phénotype A avaient recours à une stimulation ovarienne significativement plus longue que celles du phénotype D. Il n’y avait pas de différence statistique entre les phénotypes concernant les issues clinico-biologiques. Conclusion : Les cycles d’hyperstimulation ovarienne contrôlée des patientes SOPK avec phénotype A présentent des caractéristiques différentes: un taux d’annulation et une durée moyenne de stimulation plus importants.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Grysole, Camille
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre