• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M120
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La recherche en soins primaires est insuffisamment développée et peu mise en avant. Pourtant, elle constitue un moyen de formation et d’amélioration de sa pratique quotidienne au même titre que les formations organisées dans le cadre du développement professionnel continu. L’objectif principal de cette étude était de démontrer que la recherche en médecine générale est un moyen de se former professionnellement permettant d’améliorer sa pratique. L’objectif secondaire était de déterminer quels sont les éléments participants à cette formation. Méthode : Il s’agissait d’une étude quantitative, épidémiologique, descriptive, transversale, multicentrique, nationale conduite à partir d’un questionnaire à questions fermées, en ligne élaboré sur Limesurvey® et envoyé par mail aux participants. Les données extraites dans le logiciel Excel® ont été analysées avec l’aide de la cellule d’aide méthodologique du CHRU. L’étude a été menée sur un échantillon représentatif de médecins généralistes français au niveau national, tirés au hasard à partir de l’annuaire des pages jaunes. Les critères d’inclusion étaient d’être médecin généraliste libéral exerçant en France métropolitaine. Résultats : L’intégralité du questionnaire a été complétée par 172 médecins. Sur les 172, 88 (51%) déclaraient avoir déjà participé à un travail de recherche. Les travaux de recherche avaient toujours ou souvent amenés 57 (65%) des participants à réviser les dossiers de leurs patients. Pour 65 (74%) d’entre eux, la recherche était un moyen de formation. Il existait une association significative (p<0.05) entre le fait de considérer la recherche comme un moyen de formation et de considérer améliorer la prise en charge de ses patients à la suite d’un travail de recherche. Il existait une association significative (p<0.05) entre le fait de considérer la recherche comme un moyen de formation et de considérer améliorer sa pratique suite à ces travaux de recherche. L’analyse des données n’a pas permis de déterminer de façon statistiquement significative les éléments participants à cette formation. Conclusion : La recherche doit être considérée comme un moyen de formation à part entière en médecine générale. Cette reconnaissance permettrait de financer plus de travaux de recherche tout en préservant la neutralité et l’objectivité de ces travaux.

Résumé traduit

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