Titre original :

Explantations d'endoprothèses de l'aorte abdominale sous rénale : expérience lilloise

Mots-clés en français :
  • Endoprothèse
  • explantation
  • EVAR
  • aorte
  • pontages aortiques

  • Anévrisme de l'aorte abdominale
  • Prothèses internes -- Complications
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Anévrysme de l'aorte abdominale
  • Endoprothèses
  • Défaillance de prothèse
  • Infections dues aux prothèses
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2017LIL2M119
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis plus de 20 ans, la chirurgie endovasculaire aortique pour le traitement des anévrismes de l'aorte abdominale sous rénale (EVAR) connaît un essor considérable. Celle-ci apparaît moins invasive et plus rapide que la chirurgie par voie ouverte. Certaines complications spécifiques ou non apparaissent en lien avec l'EVAR (endofuites, infection, thrombose, migration) au cours du suivi. Une reprise chirurgicale endovasculaire est parfois possible afin de traiter certaines de ces complications. Lorsque le traitement endovasculaire secondaire s'avère impossible, une chirurgie par explantation d’endoprothèse (EDP) représente une alternative chirurgicale. Nous présentons l'expérience de notre centre dans la prise en charge secondaire par explantation d'EDP. Méthode : Quarante patients, présentant une ou des complications suivantes : endofuites, infection, thrombose d'EDP, ont été inclus de manière rétrospective au CHRU de Lille de décembre 2009 à juillet 2016. Un état des lieux de la population, les indications et les résultats de la chirurgie d'EXP ont été observés. La mortalité à 30 jours et au-delà ainsi que plusieurs facteurs pronostiques sur la survie ont été étudiés. Tout décès survenant dans les 30 jours suivant la procédure d’EXP était retenu comme en lien avec la chirurgie aortique. La mortalité globale était également étudiée. Résultats : Le temps médian entre l'implantation de l'EDP et l'EXP était de 39 mois. Les endofuites (57,5%), infection (27,5%), thrombose (12,5%) étaient les principales indications d'EXP. Parmi les endofuites, le sous-groupe de type I représentait la majorité des causes d’EXP (73,9%). Avant explantation, 13 patients avaient pu bénéficier d'une prise en charge endovasculaire complémentaire avec 92,3% de succès. La majorité des reconstructions après explantation se faisait par l’intermédiaire d’une prothèse synthétique. Les complications post-opératoires étaient des atteintes digestives, rénales, cardiologiques, vasculaires et des hématomes. On notait une surmortalité lors de la prise en charge en urgence (p=0,02) à 30 jours. Le taux de mortalité à 30 jours était de 17,5%. Conclusion : Les résultats sur la morbi-mortalité dans notre étude, démontrent que l’EXP peut être une alternative en cas d'épuisement des solutions endovasculaires ou en première intention en cas d'infection.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Azzaoui, Richard

AUTEUR

  • Doumenc, Benoît
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