Titre original :

Evaluation du traitement antithrombotique du sujet de plus de 75 ans aux antécédents de fibrillation auriculaire admis aux urgences du CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Fibrillation auriculaire
  • plus de 75 ans
  • anticoagulation
  • risque thromboembolique
  • risque hémorragique
  • urgence
  • gériatrie

  • Fibrillation auriculaire
  • Traitement anticoagulant
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Fibrillation auriculaire
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Anticoagulants
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M099
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/04/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La fibrillation auriculaire est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent et un facteur de risque indépendant d’accident vasculaire cérébral, d’insuffisance cardiaque et de mortalité. Dans notre population âgée croissante, il est parfois difficile d’évaluer le rapport bénéfice-risque d’une anticoagulation ce qui peut amener à une sous-utilisation des anticoagulants. Nous avons voulu étudier les caractéristiques et le traitement antithrombotique des patients de plus de 75 ans aux antécédents de fibrillation auriculaire et évaluer l’application des recommandations. Méthode : Etude prospective, descriptive, réalisée aux urgences du CHRU de Lille du 1er novembre au 30 novembre 2016. Résultats : 196 patients ont été inclus. La prévalence de la fibrillation auriculaire dans la population âgée était de 24,2%. Le taux d’anticoagulation total était de 81,1%. 4,6% des patients n’avaient pas de traitement antithrombotique, 14,3% étaient sous antiagrégant plaquettaire seul, 64,3% étaient sous anticoagulant seul et 16,8% sous bithérapie. Les anticoagulants oraux directs représentaient 20,1% des anticoagulants prescrits. 12,2% des patients ont consulté pour un motif hémorragique, 4,6% pour un motif ischémique et 83,7% pour un autre motif. Le caractère paroxystique de la fibrillation auriculaire (p=0.002), le risque de chute (p=0.016), de dénutrition (p=0.034) et d’hémorragie (<103) étaient significativement associés à l’absence d’anticoagulation. Les recommandations étaient appliquées pour 31,9% des patients, pondérées pour 38,7% et non appliquées pour 29,3% d’entre eux. Discussion : L’introduction d’une anticoagulation dans la fibrillation auriculaire n’est pas toujours aisée dans cette population fragile et polypathologique. Le taux de patients traités est en progression mais reste insuffisant. Les anticoagulants oraux directs semblent être d’usage courant. La prescription d’anticoagulant chez le sujet âgé est pondérée notamment par le risque de chute et d’hémorragie. Ces facteurs doivent être corrigés et ne doivent pas être un frein à l’anticoagulation. Dans cette population, le recours à une filière de soins spécialisée pourrait être bénéfique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Girot, Marie

AUTEUR

  • Loignon, Janyce
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