Titre original :

Prévention de la coqueluche et périnatalité : enquête de pratiques menée sur un échantillon de 200 femmes ayant accouché dans les maternités d'Hazebrouck et d'Armentières

Mots-clés en français :
  • coqueluche
  • vaccination
  • cocooning
  • post-partum
  • pratique professionnelle

  • Vaccins anticoquelucheux
  • Coqueluche
  • Vaccin anticoquelucheux
  • Coqueluche
  • Coqueluche
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M090
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/04/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis quelques années, on observe dans le monde une résurgence des cas de coqueluche. Les nourrissons de moins de 6 mois, trop jeunes pour avoir reçu leur primovaccination ou encore insuffisamment immunisés, sont les plus touchés. Afin de les protéger, la France a mis en place en 2004 une stratégie vaccinale anticoquelucheuse dite de « cocooning » qui consiste à vacciner l'entourage d'un nouveau-né, idéalement avant sa naissance. Ainsi celui-ci sera préservé des contaminateurs, principalement ses parents. Malgré ces recommandations, le taux de couverture vaccinal des jeunes adultes n'est pas optimal en France comme ailleurs. Pour y pallier, certains pays ont adopté la vaccination des femmes pendant leur grossesse, afin que les anticorps soit transmis par voie transplacentaire. En France, les recommandations de la stratégie cocooning ont évolué afin de favoriser leur mise en application. Peu d'études sont disponibles sur le taux de couverture vaccinal des adultes en France. Méthode : L'étude a recueilli les informations concernant la coqueluche et sa vaccination dans les observations de 200 femmes accouchées dans les maternités d'Hazebrouck et d'Armentières. Ensuite, 105 de ces patientes ont répondu à un questionnaire téléphonique. Résultat : 58,1% (IC95% : 48,1-67,7) des mères déclaraient être à jour de leur vaccination anticoquelucheuse 3 mois après leur accouchement. Concernant les pratiques des professionnels de santé, le statut vaccinal de ces femmes été vérifié durant leur suivi de grossesse dans 53% des cas. 56,2% (IC95% :46,2-65,9) des femmes déclaraient avoir reçu une information sur l'intérêt d'être protégées contre la coqueluche. La lecture des dossiers obstétricaux retrouvaient la traçabilité de la délivrance de l'information coqueluche et celle du statut vaccinal dans respectivement 40% (IC95% :33.1-47.2%) et 6% (IC95% : 3,1-10,3) des cas. 88,4% (IC95% : 74,9-96,1) des femmes non à jour de leur vaccination déclaraient qu'elles auraient accepté d'être vaccinées en post-partum si on le leur avaient proposé. Par ailleurs, 50,5% des répondantes ont déclaré qu'elles accepteraient de faire vacciner pendant la grossesse si c'était une recommandation française. Conclusion : Le taux de couverture vaccinale chez les mères a augmenté mais est encore endessous des objectifs fixés par le Haut conseil de santé publique. Les pratiques professionnelles préventives d'information et de renseignement du statut vaccinal y contribuent. Lorsqu'elles sont informées, la plupart des femmes accepteraient la vaccination.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Berkhout, Christophe

AUTEUR

  • Tournez, Sophie
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