Titre original :

Utilisation de l’index de pression systolique dans le dépistage de l’artériopathie du membre inférieur en médecine générale dans la métropole européenne de Lille

Mots-clés en français :
  • artériopathie oblitérante des membres inférieurs
  • index de pression systolique
  • médecine générale
  • dépistage

  • Obstruction des artères
  • Pression artérielle maximale
  • Membre inférieur
  • Artériopathies oblitérantes
  • Pression sanguine
  • Membre inférieur
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M089
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/04/2017

Résumé en langue originale

Introduction : L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est une pathologie grave, fréquemment sous-évaluée. Longtemps asymptomatique, elle est facilement dépistée par la mesure de l’indice de pression systolique (IPS), outil de référence, fiable, reproductible, simple et peu onéreux. L’objectif de cette thèse était de déterminer le taux de réalisation des IPS dans les indications de la HAS, déterminer les facteurs associés et hiérarchiser les obstacles à la réalisation de l’IPS. Matériel et méthode : Etude épidémiologique descriptive et analytique, avec analyse de pratiques, prospective adressée par questionnaire postal à un échantillon randomisé de 220 médecins généralistes en exercice dans la Communauté urbaine de Lille entre le 15 décembre 2016 et le 15 février 2017. Résultats : Notre échantillon était de 92 médecins généralistes (42 % de participation). Parmi eux, seulement 6 pratiquaient les IPS, notamment pour : claudication intermittente (n=5 : 5 %, IC95% [1 ; 10]), l’existence d’au moins 2 facteurs de risque cardiovasculaires (n=2 : 2 %, IC95% [0 ; 5]), les patients diabétiques de plus de 40 ans (n=2 : 2 %, IC95% [0 ; 5]), les patients de plus de 50 ans avec antécédent de diabète ou de tabac (n=2 : 2 %, IC95% [0 ; 5]), ou ceux ayant une lésion cutanée du membre inférieur non guérie (n=5 : 5 %, IC95% [1 ; 10]). Les obstacles les plus fréquemment cités étaient : la prescription d'un écho-doppler systématique (61 %, IC95% [51 ; 71]), le manque de maîtrise (46 %, IC95% [36 ; 56]), la durée jugée trop longue (17 %, IC95% [10 ; 25]), l’achat ou l’entretien du matériel (19 %, IC95% [10,5 ; 26,4]). Conclusion : L’IPS est peu utilisé dans notre échantillon, pour des raisons essentiellement de manque de formation au geste.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Doublali, Abdelkrim
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