Titre original :

Evaluation de la prise en charge des infections urinaires de l’adulte en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais vis-à-vis des recommandations de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française de 2014

Mots-clés en français :
  • Infection urinaire
  • médecine générale
  • recommandations
  • SPILF

  • Appareil urinaire -- Infections
  • Médecins généralistes
  • Infections urinaires
  • Prise en charge de la maladie
  • Médecine générale
  • Guide de bonnes pratiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M081
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/04/2017

Résumé en langue originale

Introduction : Les médecins généralistes sont les premiers prescripteurs d’antibiothérapie en France et les infections urinaires (IU) en représentent le 2ème site. La SPILF a émis des recommandations en 2014 quant aux modalités diagnostiques et thérapeutiques de celles-ci. Matériels et Méthodes : Etude prospective observationnelle réalisée auprès de 260 médecins généralistes entre avril et novembre 2016 dans la région Nord-Pas-de-Calais. Chaque médecin devait remplir un questionnaire concernant la prise en charge ambulatoire d’une IU. Les prises en charge paracliniques et thérapeutiques ont été confrontées aux recommandations 2014 de la SPILF. Résultats : Le taux de réponse atteint 43,8%. 114 patients ont été inclus dans l’étude, dont 94 femmes (82,5%) et 20 hommes. La conformité diagnostique globale des IU par rapport aux recommandations était correcte dans 86 cas (75,4%, IC95 [67,3-81,5]), la notion d’IU avec facteur de risque de complications étant le principal oubli. La conformité des examens paracliniques vis-à-vis des diagnostics suspectés était de 22,8% [15,0-30,6] (n=26/114), et de 29% [20,5-37,5] (n=33/114) pour les diagnostics réels. La non-utilisation de la BU et l’utilisation non conforme de l’ECBU étaient les principales divergences retrouvées dans 92,6% [86,8-98,4] (n= 76/82) des prises en charges de cystite simple. L’antibiothérapie de 1ère intention était conforme dans 63 cas (55,3% [45,9-64,6]) des diagnostics supposés, et dans 60 cas (52,3% [43,0-61,6]) des diagnostics réels. Dans 91% des cas (n=44/48), l’antibiothérapie était active sur les bactéries isolées. L’utilisation inappropriée de fluoroquinolones dans la cystite aiguë simple était de 10,9% [4,02-17,78] (n=9/82), et celle des C3G orales de 9,75% [3,2-16,3] (n=8/82). Discussion : Plus d’un an après la sortie des recommandations, la conformité de prise en charge des infections urinaires par les médecins généralistes vis-à-vis des recommandations reste moyenne. Le mésusage des examens paracliniques et l’utilisation non appropriée des FQ et des C3G orales en 1ère intention sont les principaux écarts vis-à-vis des recommandations.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Alfandari, Serge

AUTEUR

  • Compere, François
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