Titre original :

Addiction au travail chez les praticiens des centres de lutte contre le cancer, praticiens libéraux et praticiens de l’hôpital public : étude sur une population de 85 professionnels de santé

Mots-clés en français :
  • addiction
  • workaholism
  • boulomanie
  • travail
  • workaholic
  • burn out

  • Addiction au travail
  • Épuisement professionnel
  • Médecins
  • Addiction
  • Épuisement professionnel
  • Enquêtes de santé
  • Médecins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M076
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/04/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La reconnaissance sociale est une nécessité, elle passe par le travail, avec des valeurs telles que l’engagement, la perfection et le dépassement de soi, souvent au détriment de sa propre santé, pouvant aller jusque l’addiction et toutes les conséquences qui en découlent. C’est encore plus vrai chez les médecins car ils n’ont d’autres choix que de satisfaire leurs obligations. Sont-ils de ce fait addicts au travail ? L’addiction au travail chez les professionnels de santé a été peu étudiée en France, elle est l’objet de cette thèse. Matériels et Méthode : Le recueil s’est fait par auto-questionnaire diffusé par courriel auprès de praticiens libéraux généralistes, praticiens de l’hôpital publique et en Centre de Lutte Contre le Cancer « CLCC ». L’évaluation de l’addiction au travail est effectuée via le test de risque d’addiction au travail « WART ». Résultats : L’étude porte sur 85 professionnels de santé, 45 praticiens sont issus du CLCC de Lille, et 40 praticiens du secteur libéral et hospitalier hors CLCC; Il s’agit d’une étude longitudinale, prospective, en simple insu. Le score WART médian est de 53 (extrême 33-76). Le score moyen est de 54.5 (sd9,4). 55.3% de la population (n=47) ne présente pas d’addiction au travail. 37.6% de la population (n=32) est en danger d’addiction. 7.1% de la population (n=6) présente une addiction au travail. Le score WART est significativement plus élevé pour le secteur libéral (n=10, score moyen = 61,4) que pour les autres secteurs d’activité (score moyen=53.5 p=0,012 test t de Student ; p=0.015 test de Wilcoxon). Conclusion : Selon notre étude, les praticiens libéraux généralistes ont un risque significatif d’addiction au travail plus élevé que les autres praticiens. On retrouve également une part importante de médecins en danger d’addiction en CLCC (40% n=18/45).

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Gautier

AUTEUR

  • Ghelboun, Massinissa
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