• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M070
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/03/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’urticaire chronique de l’enfant est peu décrite dans la littérature. Les recommandations sur l’urticaire chronique concernent la prise en charge chez l’adulte. Cependant en pratique, nous rencontrons des enfants présentant une urticaire chronique. Notre étude rétrospective réalisée à l’hôpital saint Vincent de Paul à Lille a pour objectif d’étudier les caractéristiques cliniques des enfants suivis pour urticaire chronique, les étiologies et la prise en charge thérapeutique. Méthode : Les critères d’inclusion sont les enfants âgés de 0 à 17 ans suivis pour une urticaire chronique dans le service de dermatologie pédiatrique et d’allergologie au CH Saint-Vincent de Paul de septembre 2014 à décembre 2016. Nous avons recueilli les données cliniques, les résultats des investigations complémentaires, le traitement et l’évolution des patients à l’aide des dossiers médicaux complété par un appel téléphonique. Résultats : 36 enfants ont été inclus dont 83,3% de filles avec 8,4 ans de moyenne d’âge. On trouvait 61% d’urticaire chronique spontané, 28% d’urticaire inductible et 11% d’urticaire de forme mixte. Les urticaires chroniques spontanés survenaient sur un terrain dysimmunitaire avec une association avec les thyroïdites auto-immunes. Les infections et le stress sont les facteurs déclenchants les plus fréquemment retrouvés. Aucune cause allergique n’a été mise en évidence. L’urticaire chronique de l’enfant a un faible retentissement sur la qualité de vie et s’améliore dans près de 90% des cas. L’urticaire inductible en revanche avait un pronostic évolutif moins bon. Le traitement par antihistaminiques seuls ou en association permettaient un bon contrôle de la dermatose. Conclusion : On retrouve des similitudes cliniques et étiologiques de l’urticaire chronique de l’enfant avec l’urticaire chronique de l’adulte, notamment l’association avec un terrain dysimmunitaire et l’absence d’association avec un mécanisme allergique. Les investigations biologiques et les tests physiques se sont révélés pertinents. Les anti-histaminiques de seconde génération restent la pierre angulaire du traitement. L’évolution est souvent favorable, notamment chez les plus jeunes enfants avec une guérison fréquente.

Résumé traduit

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