Impact de la prise de poids pendant la grossesse en cas d’obésité de classe III sur le poids de naissance et les complications materno-foetales
- obésité
- indice de masse corporelle
- prise de poids
- macrosomie
- petit pour l’âge gestationnel
- Prise de poids chez la femme enceinte
- Obésité
- Poids de naissance
- Complications de la grossesse
- Obésité
- Poids de naissance
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
- Identifiant : 2017LIL2M050
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 16/03/2017
Résumé en langue originale
Contexte: L’Institute of Medicine a émis des recommandations de prise de poids gestationnelle (PDPg) en fonction de l’indice de masse corporel (IMC). Cependant, en cas d’obésité, la PDPg ne tient pas compte des différentes sous-classes. Notre objectif était d’étudier l’impact de la PDPg des patientes obèses de classe III sur le poids de naissance et les complications maternelles et néonatales. Méthode : Trois groupes de femmes avec un IMC ≥ à 40 kg/m2 ayant accouché dans une maternité universitaire de niveau 3 entre 1996 et 2014 et classées selon la PDPg conformément aux recommandations de l’IOM : insuffisante (< 5 kg), adéquate (entre 5 et 9 kg) et excessive (> 9kg). Résultats : 383 femmes ont été incluses. Les patientes avec une PDPg excessive présentaient un taux de macrosomie foetale plus important (39,0% vs 20,6% dans le groupe PDPg adéquate et 26,3% dans le groupe PDPg insuffisante) mais aussi le plus faible effectif de nouveaux-nés petits pour l’âge gestationnel (PAG ; 5,3% vs 11,8% pour PDPg adéquate et 10,22% pour PDPg insuffisante). Le meilleur total macrosomie + PAG était obtenu pour le groupe PDPg adéquate (32,4% vs 36,6% pour PDPg insuffisante et 44,2% pour PDPg excessive) mais la différence n‘était pas statistiquement significative. La PDPg modifiait peu les taux de complications maternelles et foetales. Conclusion : En cas d’obésité de classe III, une PDPg adéquate limite le risque de macrosomie sans risque accru de PAG. Les recommandations de l’IOM semblent donc bien adaptées à cette sous-classe d’obésité, cependant une PDPg insuffisante ne parait pas si problématique chez les femmes souhaitant une PDPg faible.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Deruelle, Philippe
AUTEUR
- Migné, Claire