• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2016LIL2E124
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 16/11/2016

Résumé en langue originale

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative progressive menant à des troubles cognitifs, à une perte d’autonomie et à une démence. Elle a des répercussions importantes sur la vie du patient et également sur son entourage, qui consacrera souvent beaucoup de temps et d’énergie à la personne malade. De par sa proximité et sa mission en santé publique, le pharmacien d’officine se doit d’accompagner les patients et les aidants face à l’évolution de la maladie. L’objet de cette thèse est de préciser comment le pharmacien d’officine peut répondre aux besoins de l’aidant au fur et à mesure de l’évolution de la maladie. Nous rappelons brièvement la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer et les signes cliniques qu’elle entraîne, comprenant des signes cognitifs (perte de mémoire, de parole, de reconnaissance et des gestes) mais également des troubles psycho-comportementaux telles qu’une anxiété et une agressivité. Nous précisons le profil des aidants qui sont souvent le conjoint ou les enfants des patients et montrons qu’ils accompagnent parfois sans répit les malades avec des conséquences importantes sur leurs activités ou leur travail. Nous essayons de montrer comment les aidants font face aux troubles de mémoire, de communication, à la perte d’autonomie et aux troubles psycho-comportementaux des patients et précisons les besoins qu’ils expriment. Les difficultés rencontrées dans ce rôle peuvent conduire à l’épuisement de l’aidant avec des conséquences psychologiques et physiques importantes. Nous détaillons comment le pharmacien peut intervenir pour mieux expliquer la maladie d’Alzheimer, prévenir la iatrogénie médicamenteuse et informer les aidants sur les associations de malades et structures de repos en place. Nous montrons également comment il peut s’appuyer sur des outils à disposition (mini-Zarit, grille pour évaluer simplement et rapidement la fatigue de l’aidant au cours du temps). Enfin, nous proposons de nouveaux outils permettant possiblement une meilleure évaluation de l’épuisement physique et psychologique de l’aidant et de mieux l’orienter si besoin vers les soutiens appropriés.

Résumé traduit

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