• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M055
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 20/03/2017

Résumé en langue originale

Introduction : La discipline trail et ultra trail est en pleine explosion. Pourtant, les modalités d'entraînement, l'état de santé et les comportements d'automédication de ces sportifs à haut niveau d'entraînement sont encore peu connus. Notre objectif était d'étudier ces caractéristiques chez les ultra-trailers de la 6000D ; l'objectif secondaire était de déterminer les facteurs associés à une meilleure performance. Matériel et méthodes : Etude épidémiologique, prospective, transversale, monocentrique, descriptive et analytique chez les coureurs de la 6000D. Nous avons distribué un questionnaire lors du retrait des dossards le 28 et 29 juillet 2016. Nous avons réalisé des analyses univariées et bivariées ; un modèle multivarié a été construit à partir des variables retenues au seuil de 5 %. Résultats : 192 hommes et 20 femmes ont répondu au questionnaire (âge moyen : 40.8 ± 10.3 années, IMC moyen : 22.6 ± 2.1 kg/m2). Les coureurs avaient en moyenne 7 ± 6.1 années de pratique. Ils s'étaient entraînés spécifiquement 12.1 ± 10.4 semaines, parcouraient 64.5 ± 30 km par semaine en 7.6 ± 5.1 heures, avec un dénivelé moyen de 1205 ± 1172 mètres. La moitié des coureurs avaient recours à de compléments alimentaires avant la course. Seuls 30.6 % ont bénéficié d'un ECG l'année précédant la délivrance du certificat ; 22.3% des coureurs ont bénéficiés d'une information par le médecin concernant les risques de l'ultra-trail. 72 coureurs (34%) avaient pris ou prévoyaient de prendre des médicaments en course : il s'agissait d'AINS pour la moitié d'entre eux et 65.6 % ne connaissaient pas de risque lié à l'usage des AINS. Les principaux facteurs influençant la performance étaient le volume d'entraînement horaire hebdomadaire lors des 2 mois ayant précédé la course, l'IMC, le meilleur temps sur marathon, le taux de masse grasse, le dénivelé hebdomadaire, l'âge, l'appartenance à un club, l'utilisation de gels pendant la course, le volume kilométrique hebdomadaire, le sexe, l'utilisation de spiruline et le nombre d'années de pratique. Conclusion : Le manque d'étude sur cette population de sportifs conduit à un manque d'information à la fois pour les médecins mais aussi pour les coureurs qui ont des pratiques d'automédications parfois dangereuses.

Résumé traduit

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