Parcours de soins des douleurs thoraciques non-médicalisées par le SMUR au centre hospitalier d’Arras de juillet 2015 à décembre 2016
- Douleur thoracique
- transport non-médicalisé
- SMUR
- SAMU
- NSTEMI
- Douleur thoracique
- Transport des malades et des blessés
- Service mobile d'urgence et de réanimation
- Hôpitaux -- Services des urgences
- Douleur thoracique
- Transport sanitaire
- Prise en charge de la maladie
- Services des urgences médicales
- Service hospitalier d'urgences
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2017LIL2M054
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 17/03/2017
Résumé en langue originale
OBJECTIF : L’objectif de l’étude était d’étudier le parcours de soins des patients nonmédicalisés par le SMUR dont le motif d’appel était une douleur thoracique non traumatique. METHODE : Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle monocentrique. L’étude portait sur les patients présentant une douleur thoracique et ayant fait l’objet d’un transport non-médicalisé au Centre Hospitalier d’Arras de juillet 2015 à décembre 2016. Nous avons étudié leur prise en charge pré-hospitalière puis hospitalière avec une description sémiologique détaillée de la douleur ainsi que de l’interprétation de l’ECG. RESULTATS : Au total, quatre-vingt-seize patients ont été inclus dans notre étude. L’âge moyen de l’échantillon était de 56.6 ans +/- 18.8, et était composé de 53.1% d’hommes, avec 84.4% des patients présentant au moins un facteur de risque cardio-vasculaire. La sémiologie de la douleur décrite par le patient était très disparate lors de sa prise en charge : 50% des patients localisaient leur douleur au niveau rétro-sternal, un quart décrivaient une irradiation typique et 21.9% décrivaient la douleur comme constrictive. Concernant l’ECG en préhospitalier, ce dernier était interprété comme normal dans 93.7% des cas. Le diagnostic évoqué en premier lieu était une douleur thoracique sans étiologie retenue (58.4%). Au final 6.2% des patients ont été hospitalisé en USIC/cardiologie, 5.5% ont bénéficié d’une coronarographie dans les jours suivants, et 4.2% ont eu un diagnostic de NSTEMI. Quatrevingt- neuf des patients sont, quant à eux, rentrés à domicile dans les six heures. CONCLUSION : Une médicalisation systématique de toute douleur thoracique est à débattre, au vu du manque de performance diagnostique des signes cliniques et paracliniques préhospitaliers pour le SCA.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Edun, Enayet - Komlanvi, Koffi
AUTEUR
- Moreau, Delphine