Titre original :

Prévention primaire de l’infection materno-foetale à cytomégalovirus (CMV) : état actuel des connaissances et pratiques des femmes enceintes

Mots-clés en français :
  • grossesse
  • prévention primaire
  • cytomégalovirus
  • CMV
  • connaissances
  • attitudes et pratiques en santé

  • Infections à cytomégalovirus
  • Maladies à virus chez la femme enceinte
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Infections à cytomégalovirus
  • Complications de la grossesse et maladies infectieuses
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Prévention primaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M046
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/03/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Contexte : L’infection materno-foetale à cytomégalovirus (CMV) est la première cause française d’infection congénitale d’origine virale, touchant environ 0,5 % des nouveau-nés. La prévention consiste à limiter le contact avec les sécrétions biologiques des jeunes enfants de moins de trois ans (larmes, urines, et salive). Cette prévention semble peu réalisée en France, malgré les recommandations. L’objectif de l’étude était de réaliser un état des lieux des connaissances et des pratiques des femmes enceintes, sur les règles d’hygiène qui visent à prévenir sa transmission. Méthode : L’étude quantitative, descriptive, observationnelle a été réalisée auprès de femmes en post-partum, dans les services de suites de naissance de 5 maternités du département du Nord, de juin à décembre 2016. Résultats : 292 questionnaires ont été recueillis. 86% des femmes avaient été en contact avec de jeunes enfants de moins de 3 ans pendant leur grossesse. Les femmes interrogées ont eu les pratiques à risque suivantes (souvent ou parfois) : Finir le repas (24 %), partager des affaires de toilette (7 %), mettre à la bouche une cuillère ou une tétine (27 %), embrasser les larmes ou la bouche (29 %). Elles ont eu les habitudes suivantes (toujours ou souvent) : lavage des mains après contact avec les urines (73 %), avec les jouets (15%). 31 % affirmaient avoir modifié leurs habitudes d’hygiène du fait de la grossesse. Les femmes n’avaient jamais été informées sur les sujets suivants : le CMV présente un risque pour la grossesse (80 %), il est conseillé de ne pas : finir le repas (92 %), partager les affaires de toilette (78 %), mettre à la bouche une cuillère ou tétine (80 %), embrasser les larmes ou la bouche (81 %), il est conseillé de se laver les mains après contact avec les urines ou les jouets (36 %).Conclusion : Peu de femmes connaissent le CMV et les règles d’hygiène qui s’y rapportent. Nombreuses sont celles qui ont des habitudes inadaptées pendant leur grossesse. Une politique de communication plus systématique doit être instaurée par les professionnels prenant en charge les femmes enceintes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bodein-Martin, Isabelle

AUTEUR

  • Lemaire-Kieffer, Camille
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