Titre original :

Prise en charge de l'hépatite C en milieu carcéral : dépistage et facteurs de risque de l'hépatite C chez les arrivants en prison de la métropole lilloise en 2016

Mots-clés en français :
  • hépatite C
  • prison
  • dépistage
  • toxicomanie

  • Prisonniers -- Soins médicaux
  • Hépatite C
  • Hépatite C
  • Toxicomanes prisonniers
  • Prisons
  • Hépatite C
  • Dépistage systématique
  • Prévalence
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M041
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/03/2017

Résumé en langue originale

Contexte : En France, on estime qu’environ 344 500 personnes sont porteuses du virus de l’hépatite C (VHC). C’est un problème prioritaire en médecine en milieu carcéral. L’objectif principal de l’étude était d’estimer la prévalence de l’infection par le VHC chez les arrivants en prison de la métropole lilloise au cours de l’année 2016 Méthode : L’étude était multicentrique, prospective, observationnelle, descriptive, de prévalence. Elle se déroulait du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016 dans les prisons de la métropole lilloise. Les hommes arrivant en prison, ayant accepté la consultation médicale d’arrivée et les sérologies de dépistage, étaient inclus. Résultats : L’étude a inclus 1328 patients. L’âge moyen était de 31,51 ans, l’intervalle de confiance à 95% (IC95%) (31,01 ; 32,01). Des conduites addictives étaient fréquentes. Une sérologie VHC positive a été retrouvée chez 6,63 % (n=88), IC95% (5,35% ; 8,1%). Pour 79,76% de ces patients (n=67) IC95% (69,59% ; 87,75%), l’infection par le VHC était connue. La prise d’un traitement antérieur était retrouvée chez 45,24% de ces patients (n=38) IC95% (34,34% ; 56,48%). Une charge virale positive était retrouvée chez 30,95% des patients (n=26), IC95% (21,31% ; 41,98%) infectés par le VHC. Une indication de traitement a été posée au cours de l’incarcération chez 16 de ces patients. A la fin de l’étude, 10 patients n’avaient pu bénéficier d’une indication de traitement pour cause de libération ou d’attente de présentation du dossier en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Conclusion : Notre étude a permis d’estimer la prévalence de l’infection par le VHC chez les arrivants en prison de la métropole lilloise en 2016 à 6,63%. L’infection par le VHC est fortement liée à la toxicomanie notamment dans la population carcérale. L’incarcération peut paradoxalement représenter une occasion de traiter des patients non atteints par les politiques de réduction de risque. Les unités sanitaires représentent un lieu opportun au traitement de patients en rupture de soins.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Richard, Julien

AUTEUR

  • Ridon, Pierre-Edouard
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