Titre original :

Etude des ordonnances d’une population gériatrique hospitalisée en médecine aiguë gériatrique avant et après révision de la médication

Mots-clés en français :
  • iatrogénie
  • révision de la médication
  • fragilité

  • Maladies iatrogéniques
  • Polymédication
  • Fragilité (médecine)
  • Maladie iatrogène
  • Prescription inappropriée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M040
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/03/2017

Résumé en langue originale

Contexte: La polymédication concerne 50% des patients de plus de 65 ans. Elle majore le risque d’accident iatrogénique. Ce risque augmente linéairement avec le nombre de médicaments consommés. La révision de médication est un processus visant à évaluer et optimiser la prescription médicamenteuse. L’objectif de l’étude était d’analyser les classes thérapeutiques modifiées après révision de la médication au sein d’une population dite « gériatrique ». Méthode: Il s’agissait d’une étude prospective réalisée en Médecine Aiguë Gériatrique entre le 01 mai 2014 et le 31 décembre 2014. Une révision de la médication était proposée à tous les patients consécutifs quittant le service. Elle se déroulait en 3 étapes : 1) une conciliation médicamenteuse d’entrée afin d’obtenir le bilan médicamenteux optimisé, 2) une évaluation gériatrique standardisée avec réévaluation approfondie des antécédents et 3) une réunion de révision de la médication multidisciplinaire. Résultats: Sur les 499 patients hospitalisés, 261 (52,3%) ont bénéficié d’une révision de la médication. Avant révision de la médication, le nombre médian de traitement était de 9. Les médicaments appartenant à la classe ATC des « Médicaments du système cardiovasculaire » étaient les plus prescrits puisqu’elle représentait 33,6% (n=663) de l’ensemble des prescriptions. Après révision de la médication, le nombre médian de traitement restait identique mais 50% de l’ordonnance était modifié et ce sont les médicaments de la classe des « Médicaments du système digestif et du métabolisme » qui étaient le plus souvent retrouvés en représentant 33,5% (n=646) des prescriptions totales. Les prescriptions des molécules appartenant aux différentes classes thérapeutiques agissant sur le système nerveux (Catégorie N) restaient stables: 19,8% (n=391) des prescriptions avant optimisation thérapeutique contre 20,2% (n=389) après. Conclusion: La révision de la médication ne permet pas de diminuer le nombre de traitements mais le profil de l’ordonnance est fortement modifié.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lemaitre, Marion

AUTEUR

  • Schutz, Claire
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