• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2016LIL2E105
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 07/07/2016

Résumé en langue originale

Les curares sont connus en Europe depuis le 16e siècle. Autrefois utilisés pour leurs propriétés paralysante et relaxante dans le traitement de la rage et du tétanos, les curares d’origine naturelle ont été abandonnés au profit des curares de synthèse. Ils agissent au niveau de la jonction neuromusculaire, de manière compétitive en bloquant les récepteurs nicotiniques. Ils permettent le relâchement musculaire nécessaire à l’intubation lors de l’induction anesthésique et lors de la chirurgie. Les curares sont classés en fonction de leurs propriétés pharmacologiques et de leur durée d’action. Ces éléments vont conditionner le choix de la molécule qui sera utilisée. On distingue les curares dépolarisants, dont la succinylcholine est le seul représentant et les curares non dépolarisants. Le monitorage de la curarisation est essentiel afin d’éviter la survenue d’une curarisation lors du réveil du patient. Il n’existe pas de test clinique permettant de mettre en évidence cette curarisation résiduelle. Le monitorage est donc instrumental et s’effectue à l’aide de l’accéléromyographie par le calcul du TOF (« Train of four »). L’obtention d’un rapport T4/T1 au moins égal à 90% permet d’éviter une paralysie résiduelle des muscles pharyngo‐laryngés impliqués dans le maintien de la protection des voies aériennes supérieures. Si ce rapport n’est pas atteint spontanément, une antagonisation pharmacologique des curares est indiquée. Cette dernière peut s ‘effectuer à l’aide de deux molécules : la plus ancienne, la néostigmine, et plus récemment mise sur le marché, le sugammadex.

Résumé traduit

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