Titre original :

Quelles sont les raisons pour lesquelles les femmes désirant une interruption volontaire de grossesse attendent plus de 9 semaines d’aménorrhée pour leur demande ?

Mots-clés en français :
  • IVG médicamenteuse
  • retard
  • avortement
  • étude qualitative
  • 9 semaines d’aménorrhée

  • Avortement médicamenteux
  • Avortement
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Aménorrhée
  • Avortement provoqué
  • Femmes demandant l'avortement
  • Enquêtes de santé
  • Aménorrhée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M029
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/02/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Environ, 220.000 IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) par an sont réalisées en France, ce chiffre est stable depuis plusieurs années. Les IVG médicamenteuses sont réalisables jusqu’à 9 SA (Semaine d’Aménorrhée) contrairement aux IVG par aspiration possibles jusqu’à 14 SA, plus complexes et moins bien tolérées. Les IVG sont médicamenteuses dans seulement 57 % des cas, alors que 84 % des femmes souhaiteraient cette méthode. L’étude s’intéresse aux raisons du dépassement du délai de 9 SA pour une demande d’IVG. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par le moyen d’entretiens individuels semi-dirigés. Les patientes recrutées avaient réalisé une IVG par aspiration après 9 SA. Résultats : Sur 37 patientes éligibles, 19 ont accepté de participer à l’étude. 5 cas ont été exclus car il s’agissait d’un échec d’IVG médicamenteuse ou d’un souhait de réaliser une IVG par aspiration avant 9 SA. Les patientes étaient âgées de 15 à 40 ans, avec une moyenne à 24,9 ans. Avant l’accès au parcours de soins, les raisons principales du retard de prise en charge étaient les retards de diagnostic de grossesse, les erreurs de contraception ou l’ambivalence. Après l’accès aux soins, il existait une perte de temps dans la réalisation d’examens inutiles, des défauts d’orientation, d’information ou un délai de réflexion imposé alors qu’il n’est plus obligatoire. Globalement, les patientes avaient des connaissances lacunaires sur la physiologie des cycles menstruels, la contraception, les méthodes d’IVG et le parcours à suivre. Conclusion : Les femmes souhaitant réaliser une IVG sont souvent mal informées sur les moyens disponibles et les façons d’y accéder. Les délais de prise en charge ont été particulièrement importants lors d’erreur de contraception ou de grossesse non suspectée. Une sensibilisation plus importante des médecins généralistes concernant la contraception, l’information des patientes sur les cycles menstruels et l’IVG pourrait éviter ces situations de retard.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Lefranc, Florent
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