Titre original :

Activité de pharmacie clinique dans un service de médecine : proposition et comparaison de deux organisations centrées sur la conciliation médicamenteuse

Mots-clés en français :
  • pharmacie clinique
  • conciliation médicamenteuse
  • optimisation thérapeutique

  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2016LIL2E101
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 30/09/2016

Résumé en langue originale

Présent au sein d’une unité de soins, le pharmacien clinicien réalise diverses activités, dont la conciliation médicamenteuse, à l’entrée du patient comme à sa sortie. Le déploiement d’activités de pharmacie clinique nécessite un temps et un déploiement de moyens humains importants, pas toujours compatible avec le contexte économique actuel des hôpitaux français. L’objectif de ce travail est de comparer deux profils d’activités centrées sur la conciliation médicamenteuse, à temps pharmaceutique équivalent et basé sur un temps de présence pharmaceutique estimé à 4 demi-journées par semaine. Durant la première période (groupe 1), d’une durée de 10 semaines, un interne en pharmacie déployé dans le service de médecine polyvalente du centre hospitalier de Valenciennes (CHV) réalise un processus de prise en charge médicamenteuse complet associant conciliation médicamenteuse d’entrée, suivi pharmaceutique tout au long du séjour et conciliation médicamenteuse de sortie. Durant la seconde période (groupe 2), d’une durée de 10 semaines également, l’interne en pharmacie réalise uniquement une conciliation médicamenteuse d’entrée. L’évaluation se fait par un indicateur d’activité : le nombre d’interventions pharmaceutiques (IP) effectuées. Au total, 136 patients ont été inclus (44 dans le groupe 1 et 92 dans le groupe 2) pour un temps pharmaceutique de 69 demi-journées passées dans le service de médicine polyvalente (35 dans le groupe 1 et 34 dans le groupe 2). Le pourcentage de patient ayant bénéficié d’au moins 1 IP est significativement supérieur dans le groupe 1 par rapport au groupe 2 (68,2 % vs 48,9 % ; p = 0,035) mais le nombre absolu d’IP émises est plus important dans le groupe 2 que dans le groupe 1 (106 vs 70). A temps pharmaceutique restreint mais équivalent, déployer une conciliation médicamenteuse uniquement à l’entrée permettrait de réaliser davantage d’IP et toucherait un nombre plus important de patients mais la proportion de patient bénéficiant d’au moins une IP est plus faible. Un choix semble être à faire entre un processus « quantitatif » reposant sur la seule conciliation médicamenteuse d’entrée et un processus « qualitatif » reposant sur une prise en charge médicamenteuse globale. Néanmoins ce choix n’est pas évident à mettre en oeuvre et ne nous parait pas forcément pertinent. Ces données suggèrent qu’il serait en réalité préférable de disposer des moyens humains suffisants pour la réalisation d’une prise en charge médicamenteuse complet pour l’ensemble des patients. Il s’agit de la première étude réalisé directement au sein d’une unité de soins au CHV et montrant un bénéfice d’une présence pharmaceutique pour la réalisation de conciliations médicamenteuses, à l’entrée comme à la sortie du patient. Ce travail sera poursuivi et servira de base pour le déploiement de la pharmacie clinique dans l’établissement avec les outils déployés et validés au cours de l’étude.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hennion-Coussemacq, Marion

AUTEUR

  • Berlemont, Pierre
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