Titre original :

Limitations et arrêts des thérapeutiques actives aux urgences de l’hôpital de Lens d’août 2015 à novembre 2016 : évaluation en vue d’une amélioration des pratiques

Mots-clés en français :
  • Limitation et arrêt des thérapeutiques actives
  • urgences
  • évaluation pratiques

  • Abstention thérapeutique
  • Médecine – Pratique
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Abstention thérapeutique
  • Guide de bonnes pratiques
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M022
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/01/2017

Résumé en langue originale

Contexte Les décisions de limitation ou arrêt des thérapeutiques actives (LATA) sont de plus en plus fréquentes aux urgences. Cependant l’application des recommandations aux urgences y est encore peu étudiée dans la littérature. Nous avons décidé d’évaluer nos pratiques concernant les décisions de LATA dans un service d’urgences sur 15 mois en vue d’une amélioration. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, prospective, monocentrique, entre août 2015 et novembre 2016 dans le service des urgences du Centre Hospitalier de Lens. Les données relevées dans les dossiers des patients ayant fait l’objet d’une LATA comportaient : des données épidémiologiques, les notions de rapport dans le dossier d’une LATA et de collégialité dans cette décision. Les objectifs étaient de rechercher des décisions de LATA non conformes aux recommandations, et des facteurs favorisant celles-ci, afin d’améliorer les pratiques. Résultats : 102 dossiers de patients ayant fait l’objet d’une LATA ont été recueillis. Ces patients étaient majoritairement âgés (> 74 ans), grabataires et avaient plusieurs comorbidités. 27 % d’entre eux étaient capables de prendre une décision, mais l’avis du patient n’était rapporté que dans 53 % des cas. La décision de LATA était collégiale dans 91 % des cas, et reportée dans 92 % des dossiers médicaux. On totalisait 24 dossiers (23,5 %) dont les LATA n’étaient pas conformes aux recommandations. Il n’était pas retrouvé de relation significative entre l’absence de collégialité et le fait d’avoir un âge > 74 ans (p = 0,11) ou que la décision soit prise en garde (p = 0,19). Il n’y avait pas de relation significative non plus entre l’absence de notion de LATA dans le dossier et l’âge > 74 ans (p = 0,19) ou le fait d’être grabataire (p = 0,1). La moitié des médecins interrogés admettent avoir déjà pris des décisions de LATA seuls. La quasi-totalité des médecins pensent que les infirmiers ont un rôle important à jouer dans cette prise en charge. Conclusion : Si les décisions de LATA dans notre service respectent les recommandations en vigueur (sur le plan de la collégialité et de la transcription de la décision dans le dossier médical), de nombreux points sont à améliorer. Notamment la nécessité d’établir à tout prix un dialogue avec le patient, et également d’impliquer davantage le personnel paramédical. Une discussion entre soignants sur la mise en place d’une procédure pourrait être une première étape dans l’amélioration de nos pratiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Grosset, Philippe

AUTEUR

  • Gil, Pierre
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