Titre original :

Sédation en médecine palliative par midazolam : étude rétrospective au Centre Oscar Lambret sur 2014 et 2015

Mots-clés en français :
  • Sédation
  • midazolam
  • soins palliatifs
  • médecine palliative

  • Soins palliatifs
  • Soins en phase terminale
  • Analgésie
  • Midazolam
  • Soins palliatifs
  • Soins terminaux
  • Analgésie
  • Midazolam
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2016LIL2M436
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La sédation en médecine palliative est une pratique complexe qui suscite débats et controverses Dans le contexte d'une nouvelle législation sur la fin de vie, ce travail avait pour objectif de faire l'état des lieux de cette pratique au Centre Oscar Lambret (COL). Méthode : Cette étude descriptive et analytique rétrospective sur 2014-2015 a inclus des patients majeurs, hospitalisés au COL et en fin de vie, pour lesquels une sédation par midazolam était réalisée. Le dossier médical informatisé a permis leur identification et le recueil des données Les cas retenus étaient les sédations explicitement nommées (sédations avérées) et les prescriptions de midazolam altérant la vigilance des patients face à un symptôme insupportable (sédations probables) Résultats : Il a été retrouvé 54 cas de sédations (48 avérées, 6 probables) Les symptômes réfractaires représentaient 48,1% des indications, les complications à risque vital immédiat 46,3% et les souffrances existentielles 5,6%. Les fréquences de l'information et du consentement du patient étaient respectivement de 40,7% et 31,5%, et 72,2% pour l'information donnée aux proches. La décision était collégiale dans 37,0% des cas. Les sédations étaient continues jusqu'au décès pour 98,1% d'entre elles Une titration était réalisée dans 44,4% des cas. La médiane de survie était de 1 jour, la dose moyenne d'entretien de midazolam de 1,5mg/h+/-1.5 après l'induction et 3,6mg/h+/-4,4 au décès. Les sédations probables avaient un taux d'échec supérieur aux sédations avérées (100% vs 7,1% ; p<0,001). Des différences significatives existaient pour l'unité de soins palliatifs comparée aux autres unités concernant l'information du patient (64,7% vs 29,7% ; p=0,015), son consentement (52,9% vs 21,6% ; p=0,021), l'anticipation de la prescription (58,8% vs 13,5% , p=0,001), la mention de la sédation dans le courrier (94,1% vs 56,8% ; p=0,006) et la réalisation de titrations (70,6% vs 32,4% ; p=0,009). Lorsque les patients étaient déjà traités par midazolam, les doses d'induction, d'entretien initiale et au décès étaient significativement plus élevées (p=0,004, p<0,001 et p=0,003 respectivement). Pour ceux recevant des opioïdes, la dose d'entretien au décès était aussi plus importante (p=0,025). Aucune comparaison ne retrouvait de différence de survie globale. Conclusion : Une réflexion autour de la sédation en contexte palliatif devra être menée au COL pour s'adapter aux recommandations et à la nouvelle législation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gamblin, Vincent

AUTEUR

  • Berry, Vincent
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