Titre original :

Corticophobie dans la prise en charge de la dermatite atopique chez l’enfant : impact du pharmacien d’officine

Mots-clés en français :
  • dermatite atopique
  • pédiatrie
  • dermocorticoïdes
  • corticophobie
  • officine
  • enquête
  • métropole de Lille (France)
  • province de Liège (Belgique)
  • comparaison transfrontalière

  • Eczéma constitutionnel
  • Éducation des patients
  • Conseil à l'officine
  • Corticothérapie
  • Corticoïdes
  • Phobies
  • Eczéma chez l'enfant
  • Eczéma atopique
  • Hormones corticosurrénaliennes
  • Éducation du patient comme sujet
  • Refus de traitement
  • Troubles phobiques
  • Maladies de la peau
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2017LIL2E023
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 09/03/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La dermatite atopique est une maladie cutanée inflammatoire chronique fréquemment rencontrée en pratique officinale. Malgré un arsenal thérapeutique efficace, de nombreux cas d’échec thérapeutique sont rapportés. Le manque d’adhésion à l’utilisation des dermocorticoïdes par le patient, plus ou moins relayé par le pharmacien d’officine pourrait en être une possible cause. Mon objectif était de comparer la corticophobie de pharmaciens d’officine exerçant en métropole lilloise (France) et dans la province de Liège (Belgique). Méthode : Une analyse de la littérature sur la tolérance des dermocorticoïdes dans la dermatite atopique et sur le sujet de la corticophobie a été menée. Sur la base d’une enquête nationale préliminaire (présentée par Raffin, et al., 2015), le questionnaire a été distribué dans 144 pharmacies en métropole lilloise et en province de Liège en octobre et en novembre 2016. Résultats : 37 pharmacies en métropole lilloise et 30 dans la province de Liège ont participé à notre enquête. Le niveau d’inquiétude exprimé était équivalent : 3,25 (95 % IC 2,57 – 3,93) à Lille contre 3,36 (95 % IC 2,58 – 4,13) à Liège (p = 0,686). 80 % des professionnels interrogés à Lille et à Liège considéraient qu’un émollient pouvait remplacer un dermocorticoïde en cas de dermatite atopique d’activité légère à modérée, 40 % que les dermocorticoïdes ne devraient être utilisés qu’en cas de poussée sévère et plus de 70 % que les dermocorticoïdes pouvaient avoir un effet photosensibilisant. 20 % à Lille considéraient que les dermocorticoïdes n’étaient pas moins dangereux que des corticostéroïdes administrés par voie orale chez des enfants âgés de 0 à 2 ans. Un souhait de formation était relevé dans plus de 80 % des cas. Discussion : Afin de compléter notre analyse, nous avons défini et calculé un score de corticophobie entre 0 et 1 (corticophobie maximale) en regroupant 10 items représentatifs d’une méfiance vis-à-vis des dermocorticoïdes. En France, le score calculé était maximal à 0,642 (IC 95 : 0,522 – 0,761) pour la classe d’âge « 20 – 30 ans » et minimal 0,310 (IC 95 : 0,186 – 0,434) pour celle de « 31 – 40 ans » (p = 0,002). Les pharmaciens de la métropole de Lille se sont révélés être plus corticophobes que les pharmaciens de Liège: 0,509 (95 % IC 0,421 – 0,596) à Lille contre 0,386 (95 % IC 0,294 – 0,479) à Liège (p = 0,079). La comparaison des résultats obtenus à Lille à ceux issus de l’étude nationale est limitée par les données publiées. Conclusion : Une tendance à la méfiance envers les dermocorticoïdes prescrits dans le cas d’une dermatite atopique en pédiatrie est évidente et comparable de part et d’autre de la frontière.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Lannoy , Damien

AUTEUR

  • Berrubé, Charles
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre