Titre original :

Amélioration de la qualité de vie de personnes atteintes de cancer et participant à un programme de Mindfulness-Based Stress Reduction : quels facteurs prédictifs ?

Mots-clés en français :
  • MBSR
  • cancer
  • qualité de vie
  • anxiété
  • pratique
  • hebdomadaire
  • journée
  • catégorie socio-professionnelle
  • limitations
  • douleur
  • 3 mois

  • Cancéreux
  • Médecine intégrative
  • Méditation
  • Qualité de la vie
  • Tumeurs
  • Médecine intégrative
  • Méditation
  • Qualité de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M454
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/12/2016

Résumé en langue originale

Introduction : L’utilisation des thérapies complémentaires et alternatives est grandissante dans le domaine médical. Les programmes de Mindfulness-Based Stress Reduction (MBSR) ou méditation de pleine conscience notamment, ont prouvé leur intérêt dans les troubles anxieux, la dépression et la douleur chronique, problématiques rencontrées chez la majorité des patients cancéreux. L’objectif était de déterminer quels sont les facteurs prédictifs d’efficacité de l’amélioration de la qualité de vie (QdV), chez les patients ayant un cancer et réalisant un stage de MBSR. Matériel & Méthodes : Par l’intermédiaire d’instructeurs MBSR de France et de Belgique, nous avons demandé à des patients ayant un cancer et préalablement inscrits à un programme MBSR, de remplir un auto-questionnaire composé de deux échelles (EORTC QLQ-C30 et HADS) avant le début du stage, à la fin de la 8e séance et 3 mois après afin d’évaluer l’évolution de leur QdV. L’analyse principale portait sur la période entre le début et 3 mois après la fin du stage MBSR. Résultats : De juin 2014 à septembre 2016, 157 participants ont été inclus et 85 dossiers ont été analysés. La population avait un âge moyen de 51,7 ans, 70,6% avait un cancer du sein, 65,9% avaient fini leur traitement et 92,9% étaient des femmes. Au suivi à trois mois, la pratique moyenne hebdomadaire de la Mindfulness était de 89,3 min et 1/3 pratiquaient plus de 120 min. Les facteurs prédictifs d’amélioration de la QdV étaient la présence à la journée de retraite elle-même en relation avec les limitations physiques avec une différence de -2,04 points entre les 2 groupes (p=0,025, IC -5,3 ; -0,37) ; la pratique hebdomadaire, avec une amélioration sur le plan des limitations sociales (-3,15 vs -0,8 ; p=0,027) et de l’anxiété (-4,19 vs -2,16 ; p=0,046), bénéfique pour ceux qui pratiquaient plus de 120 min par rapport à 35 min/semaine et la catégorie professionnelle, où les non-cadres (artisans, ouvriers) avaient une différence significative sur le score de douleur (-0,71 vs 0,04 ; p= 0,037) comparé aux cadres. La présence à plus de 8 séances et l’exercice quotidien avaient une incidence positive sur le niveau d’anxiété et les troubles digestifs, pendant la durée du stage. Il n’y avait pas de facteurs prédictifs liés à l’âge, sexe ou au délai au traitement. Conclusion : Cette étude a permis de mieux cibler les patients pouvant bénéficier de la MBSR et de confirmer l’importance de la poursuite ultérieure de la pratique de la Mindfulness.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Heitzmann, Patrick

AUTEUR

  • Lacroix, Camille
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