Titre original :

Pratique du frottis de dépistage du cancer du col de l'utérus par les médecins généralistes de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie des Flandres : taux de réalisation, cotation, caractéristiques

Mots-clés en français :
  • Frottis vaginal
  • tumeurs du col de l'utérus
  • détection précoce de cancer
  • dépistage systématique
  • médecins de premier recours

  • Col de l'utérus
  • Médecine – Pratique
  • Frottis vaginaux
  • Médecins généralistes
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Frottis vaginal
  • Dépistage systématique
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M334
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2016

Résumé en langue originale

Introduction : La proportion et les caractéristiques des médecins généralistes pratiquant des frottis cervico-utérins est mal connue, notamment car tous ne les cotent pas. L’objectif de cette étude était d’analyser les pratiques de dépistage du cancer du col utérin par les généralistes de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) des Flandres. Méthodes : Étude épidémiologique descriptive réalisée du 1er mars au 21 juin 2015 chez 347 médecins généralistes rattachés à la CPAM des Flandres au 1er mars 2015. La présence de gynécologues dans l'environnement, et la détermination de l'European Deprivation Index (EDI) étaient déterminés selon les adresses des cabinets. Dix-huit investigateurs ont contacté les médecins généralistes inclus par téléphone afin de savoir s’ils réalisaient ou non des frottis cervico-utérins. La base de données de la CPAM a été analysée pour décrire les caractéristiques des médecins pratiquant les frottis cervico-utérins. Résultats : Le taux de réponse des médecins généralistes questionnés était de 98,8 %. Parmi les 343 répondants, 182 affirmaient pratiquer le frottis cervico-utérin de dépistage (53,1 %) et 67 utilisaient la cotation CCAM (19,5 %) ; IC95% [15,3- 23,7]). Parmi les 269 hommes, 123 pratiquaient les frottis cervico-utérins (45,7 %) contre 59 des 74 médecins femmes (79,7 %) (p < 0,001). Le nombre de patients suivis en tant que médecin traitant (hommes et/ou femmes) et l'EDI n'étaient pas des facteurs significativement associés à la pratique ou non du frottis cervico-utérin. Conclusion : Avec un fort taux de réponse, environ la moitié des médecins pratiquaient le frottis cervico-utérin. Nous avons mis en évidence une discordance entre la réalisation de frottis et leur cotation, ainsi qu'une différence de pratiques liée au sexe du médecin.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Souères, Estelle
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