Titre original :

Recommandations HAS 2015 sur les benzodiazépines : étude au GHSC et résultats des actions menées

Mots-clés en français :
  • benzodiazépines
  • recommandations de l’HAS
  • étude

  • Benzodiazépines
  • Éducation des patients
  • Recommandations sur le bon usage des médicaments
  • Médicaments‎ Prescription
  • Benzodiazépines
  • Troubles liés à une substance
  • Médicaments sur ordonnance
  • Information en santé des consommateurs
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2016LIL2E078
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 24/06/2016

Résumé en langue originale

Les benzodiazépines sont des molécules connues pour leur efficacité et sont principalement utilisées pour leurs actions anxiolytiques et hypnotiques. Cependant, des phénomènes de dépendance et de tolérance peuvent s’installer lorsque leurs durées de prescription dépassent celles recommandées par l’AMM. La population française est une grande consommatrice de ces molécules qui sont prescrites trop souvent pour une durée trop longue. Un état des lieux des prescriptions de benzodiazépines au GHSC a été mené afin d’établir la proportion de patients sous benzodiazépines (prescriptions initiée au GHSC ou présente avant l’hospitalisation). Des actions ont été mises en place afin de participer à leur bon usage : les recommandations sur leurs initiations ont été diffusées dans les services et des entretiens patients sous forme d’intervention brève ont été réalisés dans l’optique de les motiver à arrêter leur BZD prescrite pour une durée non conforme. Les résultats de l’étude, menée sur 185 patients, ont montré une forte proportion de patients ayant une prescription de benzodiazépine (59.5% d’entre eux). La majorité d’entre elles (59.4%) dépassaient la durée maximale recommandée par l’AMM. 62.7 % des patients concernés l’avaient déjà à domicile : 17 d’entre eux ont pu bénéficier d’un entretien (4 ont pu arrêter leur benzodiazépine et un en a eu sa posologie diminuée). Il s’est avéré que 37.3% des prescriptions étaient initiées au GHSC et que plus de la moitié d’entre elles étaient reconduites à la sortie avec peu d’informations transmises aux médecins traitants concernant ces molécules. Une forte consommation des benzodiazépines est observée au GHSC cependant les initiations hospitalières ne sont que partiellement responsables de cette prévalence mais contribuent tout de même à alimenter le taux élevé de prescriptions en France. Il est possible d’améliorer la transmission des informations les concernant via les documents de sortie et d’éviter les reconductions systématiques. Il a également été observé qu’il était possible d’arrêter ces molécules chez des patients les prenant depuis des années.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Luyssaert, Blandine

AUTEUR

  • Lancel, Mathilde
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