Titre original :

Photographie 3D péri-oculaire : étude normative et application clinique à l’orbitopathie dysthyroïdienne

Mots-clés en français :
  • Imagerie tridimensionnelle
  • photogrammétrie
  • région péri-oculaire
  • volumes palpébraux
  • décompression orbitaire

  • Basedow, Maladie de
  • Orbite (anatomie)
  • Photographie stéréoscopique
  • Stéréogrammes
  • Ophtalmopathie basedowienne
  • Décompression chirurgicale
  • Orbite
  • Orbite
  • Photogrammétrie
  • Imagerie tridimensionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2016LIL2M347
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La photographie 3D est une technologie novatrice qui apporte une nouvelle dimension aux mesures anthropométriques et notamment à l’appréciation des volumes des tissus mous. Peu d’études concernent l’évaluation de la région péri-oculaire en imagerie 3D. L’objectif est donc de déterminer une base de données normatives des principales mesures et volumes anatomiques de la région péri-oculaire et d’utiliser cet outil en application clinique dans l’orbitopathie dysthyroïdienne, avant et après chirurgie de décompression orbitaire. Méthode : Des images 3D de 44 sujets sains ont été obtenues à l’aide du système 3D VECTRA H1. Les principaux volumes et distances péri-oculaires ont été mesurés en tant que valeurs de référence. Dix orbites de patients atteints d’orbitopathie dysthyroïdienne et ayant bénéficié d’une décompression orbitaire ont ensuite été incluses. Les distances et volumes 3D ont été comparés en pré- et post-opératoire pour observer l’effet de la chirurgie. L’exophtalmie était évaluée par la distance du canthus externe au limbe, la cornée n’était pas visualisée sur les photographies 3D. Résultats : Les distances anatomiques obtenues chez les sujets sains en imagerie 3D ont été sensiblement identiques à celles décrites dans la littérature selon les techniques d’anthropométrie. Une augmentation de l’exophtalmie et des volumes palpébraux a été retrouvée chez les patients en comparaison aux sujets sains (p<0,05). L’exophtalmie et les volumes palpébraux étaient significativement diminués en post-décompression orbitaire (p<0,05). Conclusion : La photographie 3D semble fiable pour évaluer la région péri-oculaire. La quantification des volumes palpébraux est innovante et pourra permettre à l’avenir une meilleure évaluation anatomique concernant la description clinique, la planification du traitement chirurgical et le suivi des pathologies orbitaires.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Zmuda, Mathieu

AUTEUR

  • Vasseur, Véronique
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