Impact d'une hospitalisation au centre hospitalier de Bailleul sur l'ordonnance de sortie : analyse des interventions sur les traitements médicamenteux chroniques de patients âgés polymédiqués
- sujet âgé
- polypathologie
- polymédication
- prescription sub-optimale
- omission médicamenteuse
- prescription médicamenteuse inappropriée
- iatrogénie
- traitements médicamenteux chroniques
- Polymédication
- Maladies iatrogéniques
- Personnes âgées -- Soins hospitaliers
- Erreurs médicamenteuses
- Polypharmacie
- Maladie iatrogène
- Prescription inappropriée
- Hospitalisation
- Sujet âgé de 80 ans ou plus
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2017LIL2M009
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 11/01/2017
Résumé en langue originale
Contexte : La prescription médicamenteuse du sujet âgé est une préoccupation majeure. Différents outils et programmes visent à l'améliorer. L'élaboration d'une conciliation médicamenteuse (CM) au centre hospitalier de Bailleul en est un exemple. Objectif : Décrire les interventions effectuées sur les traitements médicamenteux chroniques de patients âgés polymédiqués hospitalisés en médecine polyvalente à orientation gériatrique (MPORG) et en unité de soins de suite et de réadaptation gériatrique (USSRG) et leur impact sur l'ordonnance de sortie. Comparer ces résultats entre les deux services. Méthode : Etude descriptive et rétrospective de données issues de dossiers de CM. Prescriptions sub-optimales (PSO) définies par l'outil STOPP/START.v2. Résultats : 25 patients inclus en MPORG et 23 en USSRG avec un âge moyen identique de 85,7 ans. Divergence du nombre moyen de médicaments par patient entre les services (MPORG : - 0,8, p<10"2 ; USSRG +0,7, p<0,5). Nombre moyen de PSO par patient en baisse en MPORG et USSRG (-1,18, p<10~6 et -1,78, p<10"5). Respectivement, diminution du nombre de PSO de 25,4% à 7,69% et de 26,2% à 4,7%. Les vitamines prédominaient dans les ajouts devant des indications non traitées. Idem concernant les omissions médicamenteuses potentielles représentant 41,9% des ajouts en MPORG et 52% en USSRG. Les modifications concernaient principalement les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) Les modifications en lien avec des prescriptions potentiellement inappropriées (PPI), surtout retrouvées en USSRG (41,2% des modifications contre 2,3% en MPORG), concernaient notamment les antiagrégants plaquettaires dans des situations de « misuse ». Les arrêts concernaient surtout les benzodiazépines, les médicaments cardiovasculaires et les IPP dans des situations de PMI (80,5% des arrêts en MPORG et 59,2% en USSRG). Conclusion : L'impact de l'hospitalisation est bénéfique en terme de réduction PSO, supérieure à celles retrouvées dans la littérature. La description des interventions réalisées amène à se questionner sur leur maintien à distance de l'hospitalisation. Une étude à plus grande échelle permettrait de confirmer ces résultats et d'étudier le devenir de ces changements thérapeutiques médicamenteux.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Sallah, Ignace
AUTEUR
- Torchy, Romain