Titre original :

Faisabilité en soins premiers de médecine générale d’un test de dépistage des troubles auditifs de l’enfant entre 9 et 36 mois

Mots-clés en français :
  • faisabilité
  • soins premiers
  • dépistage
  • enfant
  • audition
  • qualitatif

  • Troubles de la perception auditive
  • Tests de diagnostic rapide
  • Médecins généralistes
  • Troubles de la perception auditive
  • Troubles de la perception auditive
  • Tests diagnostiques courants
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M003
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/01/2017

Résumé en langue originale

Contexte : En France en 2016, un dépistage des troubles auditifs de l’enfant est prévu à 4, 9, 24 et 48 mois de vie, avec une cotation spécifique CCAM entre 9 et 36 mois. 19% des médecins généralistes ne pratiquent pas ce dépistage. La moitié n’est équipée d’aucun outil adapté. Une surdité sur cinq n’est pas présente à la naissance. Entre 12 et 18% des enfants présenteront une otite séreuse avant 5 ans, alors qu’elle est un facteur de surdité. Les conséquences sur le développement de l’enfant, de la parole et de la lecture sont pourtant nombreuses. Méthode : Cette étude qualitative a été réalisée avec la participation de dix médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Nous avons organisé deux groupes focus, menés jusqu’à saturation des données, elles-mêmes triangulées et analysées sur le principe de la Grounded Theory par le logiciel NVivo®. Ce travail est collaboratif avec les concepteurs du matériel. L’objectif était d’évaluer la faisabilité d’un test de dépistage des troubles auditifs, appelé Pétale®, chez l’enfant entre 9 et 36 mois, en soins premiers de Médecine Générale, au cabinet. Résultats : L’étude a permis de confirmer qu’en l’état l’outil n’était pas encore parfaitement optimisé pour la pratique de la Médecine Générale, même si son apport technologique est intéressant. Il doit par exemple pouvoir s’utiliser sur tout type de matériel et pouvoir intégrer ses résultats aux différents logiciels métiers. L’acte doit être réalisé lors d’une consultation dédiée, au calme, avec un enfant préparé. L’appareil, pour occuper chaque cabinet de Médecine Générale, doit être plus esthétique, être doté d’une connectique simple et non encombrante, et enfin bénéficier d’un protocole de passation de test, clair, simple et adaptable à chaque praticien en routine. Ce test de dépistage ne doit viser qu’à repérer les troubles auditifs avant adressage à l’ORL, et non pas quantifier le trouble. La valeur de l’investissement pour s‘équiper doit se situer autour de 600€ en achat et de 50€ par mois en location en 2016. Conclusion : Le dépistage des troubles auditifs de l’enfant est donc réalisable en soins premiers, en routine, et ce avec un équipement adapté, conçu pour et avec les médecins généralistes. Un deuxième travail sera organisé, évaluant la version améliorée grâce à ce premier travail sur un échantillon plus large de médecins généralistes par une méthode quantitative.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Billiaert, Fabienne

AUTEUR

  • Cazeuneuve, Antoine
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