• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M001
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 03/01/2017

Résumé en langue originale

Contexte La pénurie de greffon est un véritable problème de santé publique en France. Les sujets en état de mort encéphalique qui représentent en France la majorité des donneurs potentiels ne suffisent pas à couvrir les besoins. Dans ce contexte l'Agence de la Biomédecine a longuement réfléchi pour mettre en place un programme de dons d'organes après arrêt circulatoire contrôlé, pour améliorer l'accès à la greffe et envisager une augmentation des greffons. Objectif : est composite : analyser les problèmes en vue de la mise en place d’une procédure de type Maastricht III, au sein du pôle de réanimation du CHRU de Lille. Méthode : Une étude en 2 partie. Première partie, étude rétrospective (ER) sur les dossiers des patients en LATA de 2014 du pôle de réanimation du CHR. Le but était d’identifier les patients du pôle de réanimation potentiellement éligibles et déterminer les facteurs pouvant influencer le délai de survenue de l’arrêt circulatoire (AC) (inférieur ou égal à 180 minutes). Deuxième partie, un questionnaire anonyme distribué aux équipes, menée de septembre à novembre 2016 au sein de tout le personnel du pôle de réanimation pour identifier les problèmes lors de la mise en place. Résultats : ER : 29 patients mis en LATA en 2014 répondent aux critères d’inclusion. La population est majoritairement masculine, sexe ration 3,83. L’anoxie est le motif principal d’admission 75,81%. Une analyse Bivariée permet de rechercher les facteurs influençant AC inferieur à 180min. Parmi les 8 facteurs étudiés, 2 sont significatifs. L’anoxie, avec odds ratio à 10,5[1,16 ; 142,9], p 0,016 et le mode de LATA extubation/sédation avec un odds ratio 8,67 [1,22 ;61,52] et p 0,048. L’analyse multivariée montre que les deux facteurs sont indépendants : l’anoxie à un facteur Khi 2 à 5,48, p 0,019 et le mode de LATA à un facteur Khi 2 à 3,79, p 0,05. Deuxième partie : nous avons récupéré 131 réponses sur les 345. 91,2% de la population avait déjà entendu parler de la procédure Maastricht III et 35,90% pensent être assez compétents sur le sujet. 87,8% de la population interrogée sont favorables à la mise en place de la procédure. 48,9% de la population pensent qu’il y a conflits d’intérêts dans la procédure. Les personnes interrogées étaient capables à 87,8% de prendre en charge un patient inclus dans cette procédure. 90,1% des personnes interrogées pensent que cette procédure va permettre d’augmenter le nombre de greffons.

Résumé traduit

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