Titre original :

Freins et moteurs de la prescription du baclofène dans l’alcoolodépendance chez les médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • Alcool
  • dépendance
  • médecine générale
  • baclofène
  • recommandation temporaire d’utilisation
  • enquête de pratiques

  • Alcoolisme
  • Baclofène
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Alcoolisme
  • Baclofène
  • Revue des pratiques de prescription des médicaments
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M461
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/12/2016

Résumé en langue originale

Contexte: Le médecin généraliste (MG) a un rôle de premier plan dans le dépistage et la prise en charge des troubles de l’usage de l’alcool (TUAL). Dans cette prise en charge, il est possible d’avoir recours au baclofène, qui ne dispose pas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM), mais d’une recommandation temporaire d’utilisation depuis mars 2014. Méthode: Une enquête de pratique a été réalisée en avril 2016, auprès de 306 MG de 9 villes, par voie postale. L’auto-questionnaire comportait une partie descriptive commune. Une partie dédiée aux prescripteurs (MGP) recherchait leurs motivations et modalités d’utilisation. La partie dédiée aux non-prescripteurs (NP) explorait leur comportement et leurs craintes. Des analyses descriptives et des tests paramétriques ad hoc ont été réalisés. Résultats: 111 réponses ont été reçues, 108 analysées (participation 35,3%). On retrouvait 32,4% de MGP, 71,4% d’entre eux en étaient les initiateurs. La demande du patient était retrouvée dans 64% des initiations. 49% des NP souhaitaient ne pas prendre en charge l’alcoolo-dépendance de leurs patients. Pour 31% des NP, les patients étaient en demande d’un tel traitement. Les freins retrouvés étaient: manque d’entraînement (83%), manque de preuves scientifiques (53%), contexte légal (45%) et effets indésirables (41%). Néanmoins, 67% des NP pourraient le devenir si une AMM était obtenue. La part de patients consommateurs à problème était significativement plus élevée (p=0.002) chez les MGP. Les MG maîtres de stage étaient significativement plus prescripteurs (p=0.004). La consommation contrôlée paraissait possible significativement plus souvent chez les MGP (p=0.001). Conclusion : Les prescripteurs ont montré leur motivation à dépister et prendre en charge les TUAL. La prescription a montré la qualité de la relation médecin-malade établie. Les NP s’étaient montrés prudents sur cette prescription. Cette prudence n’étant pas retrouvée dans le dépistage des TUAL de leurs patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Urso-Baiardo, Laurent

AUTEUR

  • Bages, Jean-François
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