Titre original :

J'ai choisi d'exercer en secteur III, pourquoi ? : enquête qualitative auprès des médecins généralistes non conventionnés du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • libérale
  • hors convention
  • secteur III
  • installation des jeunes médecins généralistes
  • liberté tarifaire

  • Médecine -- Pratique
  • Médecins -- Honoraires
  • Conventions (sécurité sociale)
  • Médecins généralistes
  • Choix (psychologie)
  • Médecine générale
  • Honoraires médicaux
  • Régimes de rémunération à l'acte
  • Comportement de choix
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M450
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/12/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre de médecins généralistes en soins primaires décroit actuellement de 1,5% par an. Les jeunes médecins plébiscitent le salariat et le remplacement, délaissant l'exercice libéral usuel. Un exercice méconnu, hors convention, progresse depuis 10 ans. Les praticiens fixent leurs honoraires librement mais leurs patients sont très mal remboursés par l'assurance maladie. L'objectif de ce travail est de déterminer les facteurs influençant le choix de l'exercice hors convention et de savoir s'il pourrait répondre aux problématiques d'installation des jeunes. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés individuels à été réalisée jusqu'à saturation des données auprès de 13 médecins généralistes non conventionnés du Nord-Pas-De- Calais. L'échantillon a été conduit en recherche de variation maximale. Ces entretiens ont fait l'objet d'une analyse thématique triangulée à l'aide du logiciel QSR Nvivo11. Résultats : Les médecins interrogés sont satisfaits par l'exercice en secteur III. Ils considèrent le paiement à l'acte et la liberté tarifaire comme les seuls moyens d'exercer leur art comme ils l'entendent. Ils partagent les travers actuels de la médecine générale décrits par les jeunes médecins à savoir une évolution démographique inquiétante aggravant la surcharge de travail préexistante, une lourdeur des tâches administratives et une absence de revalorisation de la rémunération, de plus en plus déconnectée des responsabilités engagées. Ils se considèrent plus indépendants que leurs confrères vis-à-vis de la sécurité sociale. Ils pratiquent des modes d'exercices particuliers et se déclarent donc moins soucieux de la permanence des soins. Ils reconnaissent peu s'investir dans la mission de médecin traitant. Conclusion : Bien que le secteur III réponde à de nombreuses problématiques pour leur exercice propre, les médecins interrogés le considèrent incompatible avec les missions du généraliste, et ne pensent pas qu'il soit une alternative valable pour les jeunes. Pour revaloriser la médecine générale, ils estiment qu'une évolution des modes de rémunération et de la nomenclature s'impose.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Knockaert, François-René

AUTEUR

  • Cocq, Robin
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