Titre original :

Le surdosage en méthotrexate per os (hors cancérologie), conséquence d’erreurs médicamenteuses liées à la prise quotidienne au lieu d’hebdomadaire : un enjeu de santé publique nécessitant la mise en place d’actions de réduction des risques.

Mots-clés en français :
  • Surdosage en méthotrexate
  • erreurs médicamenteuses
  • erreur de rythme d’administration

  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2016LIL2E030
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 07/10/2016

Résumé en langue originale

Le traitement par méthotrexate (MTX) per os est toujours très utilisé dans la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis de l’adulte et l’arthrite juvénile idiopathique. Le rythme d’administration particulier de ce traitement peut être à l’origine d’erreurs médicamenteuses pouvant être d’évolution fatale. En effet, malgré les mesures de réduction des risques mises en place depuis 2008, les erreurs liées à la prise quotidienne de MTX au lieu d’hebdomadaire sont toujours notifiées en 2015. Matériel et méthode : Les signalements d’erreurs médicamenteuses sur la période de 2011 à 2015 ont donc été extraits de la Base Nationale de Pharmacovigilance et de la Base Erreurs Médicamenteuses de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), et analysés en y intégrant les cas des laboratoires pharmaceutiques de 2011 à 2014. En parallèle, une consultation publique européenne et une revue de la littérature internationale ont été réalisées afin de dresser un état des lieux des erreurs médicamenteuses liées au rythme d’administration du MTX per os, ainsi que des mesures de réduction des risques existantes. Résultats : Le nombre de signalements a augmenté sur la période étudiée, et notamment de 2014 à 2015. De même, le nombre de conséquences graves est également en augmentation. De plus, cette analyse met en lumière une proportion équivalente d’erreurs commises par le patient et les professionnels de santé, et ce, principalement dans les services de soins hospitaliers non coutumiers de ce traitement. Conclusion : De nouvelles mesures de réduction des risques doivent donc être mises en place : une nouvelle lettre aux professionnels de santé accompagnée d’un point d’information, un feuillet d’information pour les professionnels de santé dans les établissements de soins et les EHPAD, et une mise en ligne du E-learning élaboré par l’OMEDIT Bretagne sur le site de l’ANSM. D’autres mesures seront à étudier : une mise en place de messages d’alerte dans les logiciels d’aide à la dispensation, un passage des conditionnements en vrac de type flacons sécurisés à des blisters unitaires.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Auffret, Marine

AUTEUR

  • Le Galludec, Céline
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