• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2016LIL2E018
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 24/02/2016

Résumé en langue originale

Apparues en 2008 sur le marché français mais existant depuis les années 90 en Autriche, les boissons énergisantes sont connues pour leurs prétendues propriétés stimulantes sur les plans physique et intellectuel. Soumises à diverses règles d’étiquetage et de présentation, ces boissons sont aussi très surveillées car, composées essentiellement de caféine, taurine, glucuronolactone, vitamines B… et même si ces ingrédients sont retrouvés dans de nombreux autres aliments, les boissons énergisantes ne sont pour autant pas dénuées de dangerosité : troubles cardiaques, troubles du comportement, neurotoxicité... En effet, de nombreuses études scientifiques et rapports de cas d’effets indésirables survenus après la consommation de boissons énergisantes interpellent l’ANSES, et poussent les autorités françaises à évaluer leur innocuité. Toutefois, les risques liés à ces boissons ne sont pas seulement dus aux ingrédients eux-mêmes, mais sont aussi causés par les modes de consommation : chez les enfants et les adolescents, les boissons énergisantes retentiraient plus particulièrement sur la qualité et la durée du sommeil, sur les performances scolaires et entraineraient un sur-risque de développer des troubles du comportement. Lors d’exercices physiques, la consommation de boissons énergisantes ne présenterait pas d’intérêts mais majoreraient les pertes ioniques et hydriques, source d’accident à la chaleur. Enfin, l’association de boissons énergisantes et d’alcool constituerait un redoutable facteur de gravité : en améliorant les sensations subjectives de l’ébriété, la co-consommation ne réduirait pas les effets de l’alcoolisation.

Résumé traduit

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