Titre original :

Connectivité fonctionnelle en électroencéphalogramme haute résolution dans différents phénotypes cognitifs de maladie de Parkinson

Mots-clés en français :
  • Cognition
  • connectivité fonctionnelle
  • EEG
  • maladie de parkinson

  • Parkinson, Maladie de
  • Troubles de la cognition
  • Connectivité fonctionnelle
  • Électroencéphalographie
  • Maladie de Parkinson
  • Troubles de la cognition
  • Réseau nerveux
  • Électroencéphalographie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2016LIL2M432
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreuses études ont montré l’intérêt de l’EEG dans l’exploration du déclin cognitif, notamment dans la maladie de Parkinson. Les troubles cognitifs s’associent à une perturbation de la connectivité fonctionnelle cérébrale. Jusqu’à ce jour, les modifications entrainées par le déclin cognitif dans la maladie de Parkinson n’ont jamais été explorées en électroencéphalogramme haute résolution dans le but d’établir une relation entre le degré d’atteinte cognitive d’une part et les altérations de connectivité fonctionnelle des réseaux cérébraux d’autre part. Méthodes : Cette étude avait pour but d’identifier les réseaux cérébraux associés à différents phénotypes cognitifs dans la maladie de Parkinson en utilisant les données d’EEG haute résolution enregistrées au repos les yeux fermés. Trois groupes de patients parkinsoniens (N=124) avec différents profils cognitifs provenant d’une approche guidée par les données (analyse de cluster) ont été étudiés : G1) patients cognitivement intacts (63), G2) patients avec un déclin cognitif léger à modéré (46), G3) patients avec un déclin cognitif sévère (15). Les réseaux fonctionnels cérébraux étaient identifiés par une méthode en EEG HR de connectivité de source. Les valeurs de connectivité fonctionnelle ont été calculées par paires entre 68 régions dans différentes bandes de fréquence. Les comparaisons statistiques étaient réalisées à deux niveaux, à la fois au niveau global (topologie du réseau) et au niveau local (connexions inter-régionales). Résultats : Les résultats révélèrent des perturbations de plus en plus marquées de connectivité fonctionnelle inter-régionale entre les trois groupes de patients, typiquement dans la bande alpha. Les différences entre G1 et G2 (p<0.001, corrigé par test de permutation) étaient principalement des altérations des connexions frontotemporales. Une corrélation significative (ρ =0.49, p<0.001) était obtenue entre un index calculé à partir du réseau altéré et un score cognitif combinant la performance cognitive des patients à trois tests neuropsychologiques. Il n’était pas retrouvé de différences significatives à l’échelle globale sur les propriétés topologiques du réseau. Conclusion : Ces résultats confirment l’hypothèse d’une corrélation entre le degré d’altération de connectivité fonctionnelle et la sévérité des troubles cognitifs dans la MP. La baisse de la connectivité frontotemporale pourrait être un marqueur prometteur d’altération cognitive dans la maladie de Parkinson.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delval, Arnaud

AUTEUR

  • Chaton, Laurence
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