• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M430
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : 81% des français désirent mourir au domicile. Malgré une politique de santé visant à favoriser l’accès au domicile pour les soins palliatifs via les HAD et réseaux de soins palliatifs depuis plusieurs années, on ne constate pas de hausse du taux de mortalité au domicile. Les médecins traitants étant les premiers concernés par ce type de prise en charge, l’étude de leurs ressentis à ce sujet pourrait permettre d’apporter les solutions nécessaires pour répondre à cette demande de la population. Méthode : Une étude qualitative mono centrique par entretiens semi dirigés auprès 12 médecins généralistes de la métropole Lilloise a été effectuée. Résultats : Les médecins traitants rencontrent effectivement des difficultés lors de ces prises en charge de fin de vie. Elles sont tout d’abord marquées par une souffrance : du patient, de la famille ainsi que du médecin lui même. Les autres difficultés rencontrées étaient le manque de formation ou d’expérience, et enfin des problèmes organisationnels, que ce soit avec les IDE libérales, l’HAD ou les réseaux de soins palliatifs. Des perspectives d’améliorations ont ensuite été évoquées tels qu’une optimisation des prises en charge en HAD, un allègement administratif, une meilleure formation en soins palliatifs, un respect de la volonté du patient, et la création d’une cotation valorisant la coordination. Conclusion : Les médecins généralistes sont favorables à la fin de vie au domicile de leurs patients. Pour leur donner les moyens de mieux répondre à cette demande, ils sont demandeurs d’une meilleure formation en soins palliatifs, d’une meilleure coordination entre l’hôpital et la ville, d’une simplification administrative, et de l’optimisation de la prise en charge en HAD.

Résumé traduit

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