Titre original :

Maltraitance des personnes âgées à domicile : perceptions et réactions des soignants professionnels

Mots-clés en français :
  • Maltraitance
  • personne âgée
  • domicile
  • soignant professionnel
  • étude qualitative

  • Personnes âgées -- Violence envers
  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Recherche qualitative
  • Maltraitance des personnes âgées
  • Relations interprofessionnelles
  • Recherche qualitative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M410
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La maltraitance des personnes âgées est un problème de santé publique majeur dans notre société. Les soignants professionnels de proximité ont une position privilégiée pour détecter et intervenir en cas de maltraitance à domicile. Le but de cette étude était d’analyser leurs perceptions, réactions et difficultés rencontrées lorsqu’ils étaient confrontés à une situation de maltraitance d’une personne âgée au domicile. Méthode : Nous avons mené une étude qualitative basée sur l’analyse thématique d’entretiens individuels semi-dirigés de professionnels soignants de proximité intervenant à domicile dans le Nord-Pas-de-Calais : auxiliaires de vie, aides-soignants, infirmiers, médecins, kinésithérapeutes. Résultats : Les soignants connaissaient bien les principaux types de maltraitance ainsi que leurs facteurs de risque et signes évocateurs. Toutefois, les comportements maltraitants étaient probablement sous-détectés. Lorsqu’une maltraitance était suspectée, les soignants hésitaient parfois à agir. Plusieurs éléments les freinaient dans leur démarche : l’incertitude concernant les faits, le déni ou le refus d’aide de la personne âgée, la crainte d’une rupture de la relation de confiance ou de répercussions personnelles. Les soignants privilégiaient la concertation entre collègues et le dialogue avec les familles. Le signalement administratif ou juridique n’était envisagé qu’en dernier recours. Tous les soignants ne se sentaient pas légitimes pour intervenir ; le médecin traitant et l’assistante sociale étaient considérés comme des référents, mais leur manque de temps et de disponibilité ainsi que le manque de communication inter-professionnelle rendaient difficile la prise en charge. Le manque de formation, la méconnaissance du cadre légal, des ressources et des aides disponibles favorisaient un sentiment d’isolement et d’impuissance du soignant. Conclusion : Une amélioration de la formation des soignants et de la coordination interprofessionnelle semble nécessaire pour mieux détecter et prendre en charge ces situations complexes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delforge, François

AUTEUR

  • Mahieu, Grégoire
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