Titre original :

Douleurs chroniques après mise en place d’une prothèse de genou : étude observationnelle, rétrospective dans un centre d’évaluation et de traitement de la douleur

Mots-clés en français :
  • douleurs chroniques
  • neuropathiques
  • SDRC
  • intervalle libre
  • EVA
  • QDSA
  • DN4
  • NSTC
  • patch de capsaïcine
  • pluridisciplinaire

  • Douleur -- Évaluation
  • Douleur chronique
  • Prothèses de genou
  • Douleur postopératoire
  • Mesure de la douleur
  • Prothèse de genou
  • Douleur postopératoire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M412
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La douleur chronique post-chirurgicale (DCPC) après prothèse du genou est un phénomène fréquent. Il s’agit d’un problème de santé publique important. Nous avons voulu mieux en comprendre les caractéristiques sémiologiques et vérifier les bénéfices des traitements proposés au travers d’une étude observationnelle de patients pris en charge dans le Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (CETD). Méthode : Une étude rétrospective, a été réalisée de janvier 2014 à décembre 2015 auprès des patients présentant des DCPC hospitalisés dans le CETD de Berck-sur-mer. Les patients bénéficient d’une enquête diagnostique et d’une évaluation multidimensionnelle tant au niveau des déficiences que des incapacités physiques et psychologiques. Les critères diagnostiques étaient ceux de Budapest. Les questionnaires comportaient l’échelle visuelle analogue (EVA), le questionnaire de douleur de Saint-Antoine (QDSA), le questionnaire de douleur neuropathique (DN4), le questionnaire d’évaluation des douleurs neuropathiques (QDN). Les traitements médicamenteux et locaux ont été étudiés notamment la neurostimulation cutanée (NSTC) et le patch de capsaïcine. Résultats : La moyenne d’âge était de 63,5 ans, le ratio homme/femme de 35/65. Sur les 100 patients atteints de DCPC, 12 patients souffraient de douleurs nociceptives, 20 de douleurs neuropathiques pures et 68 patients de syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Le QDSA au niveau sensoriel est statistiquement significatif (p=0.015), ainsi que le DN4 (p=0.034). 25% des gonalgies dans le groupe SDRC apparaissent durant le deuxième mois en post-opératoire. La NSTC semble plus soulager les patients qui ont des douleurs neuropathiques pures, ceci quel que soit le délai de la prise en charge que ceux présentant un SDRC, (p=0.127). La réponse clinique pour les patients éligibles au patch de capsaicine est meilleure appliqué précocement (p=0,036), d’autant plus qu’il agit sur toutes les composantes de la douleur. Conclusion : Une prise en charge et une détection rapide des douleurs est souhaitable. La stimulation médullaire est un traitement de dernier recours et provoque un soulagement important. Il existe un intérêt d’effectuer une consultation par le chirurgien à 2 mois post-opératoire, pour qu’il puisse évaluer au moyen d’un DN4 la part neuropathique et celle mécanique de la douleur. Cet outil a une valeur de dépistage des douleurs neuropathiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Veys, Bruno

AUTEUR

  • Dequidt, Clémence
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