• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M401
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 26/10/2016

Résumé en langue originale

Introduction. Au cours de mes remplacements en médecine générale, j'ai parfois été confronté à des situations où la photographie m'aurait été d'une aide précieuse, par exemple pour connaître l'évolution d'une plaie chronique à domicile. Cette étude vise donc à définir le taux d'utilisation de l'outil photographique en médecine générale dans le département du Nord. Elle tente également d'individualiser les déterminants de cette utilisation. Méthode. Dans le cadre d'une enquête descriptive, quantitative, prospective, anonymisée, j'ai envoyé un questionnaire visant à définir le médecin répondant, son utilisation de la photographie et les déterminants positifs ou négatifs quant à cette utilisation. 155 mails ont été envoyés à des médecins libéraux installés dans le Nord. Résultats. 35,8% des médecins sollicités ont répondu. Cette population utilise l'outil photographique dans 53,6% des cas avec une fréquence d'utilisation plutôt faible ; 58,2% moins d'une fois par mois, 25,5% mensuelle, 14,5% hebdomadaire. Les médecins du Nord sont tout à fait d'accord pour utiliser la photographie en dermatologie 38,2%, en médecine légale 38,2%, en suivi de plaies chroniques 45,5% et dans leur formation personnelle 38,2%. Il ressort un intérêt favorable pour l'amélioration des soins du patient à 83,6%. Les rapports de côte n'ont pas retrouvé de frein significatif à l'utilisation de la photographie (chronophagie, altération du contact avec le patient, matériel ou techniques spécifiques nécessaires). Conclusion. Cette étude montre que l'outil photographique est largement connu et utilisé mais que des conceptions erronées quant à cette utilisation freinent la généralisation et la systématisation de la prise de vue en consultation. Il pourrait être intéressant de réaliser une étude quantitative sur les déterminants, et à plus grande échelle dans l'optique de trouver des solutions pour inciter le médecin généraliste à mieux exploiter cet outil.

Résumé traduit

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