Titre original :

Le serment d’Hippocrate d’hier à demain : état des lieux de l’utilisation du serment d’Hippocrate dans les 36 facultés de médecine françaises

Mots-clés en français :
  • Serment d’Hippocrate
  • éthique
  • code de déontologie médicale
  • médecine générale
  • secret professionnel
  • paiement à la performance
  • principe de bienveillance
  • refus de soins
  • tiers payant généralisé
  • maitrise de stage
  • information du patient
  • principe d’autonomie
  • consentement
  • développement professionnel continu
  • indépendance professionnelle
  • justice
  • douleur
  • fin de vie
  • soins palliatifs
  • confraternité
  • religion

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  • Déontologie médicale
  • Facultés de médecine
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  • Éthique médicale
  • Écoles de médecine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M148
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Au Vème siècle avant JC, Hippocrate métamorphose l’art de l’Homme souffrant. Le rationalisme et l’humanisme hippocratiques naissent de son enseignement, qu’il centre sur l’intérêt du malade et le respect de la vie. Les règles de conduite régissant le colloque singulier prennent racine dans le Serment d’Hippocrate, qui ébauche les règles déontologiques médicales modernes. Méthode : Etude épidémiologique, descriptive, transversale, observationnelle indirecte de type analyse documentaire réalisée de mai 2013 à août 2015. Recueil, classement, appariement puis analyse des serments d’Hippocrate (SH) par des études thématique qualitative comparative, thématique quantitative, lexico métrique et de similarité. Résultats : Notre étude a mis en évidence 17 versions différentes de SH. Concernant les devoirs du médecin, 16 versions évoquent le secret professionnel ; 4 versions évoquent le devoir d’information, le consentement et le respect du principe d’autonomie du patient. Concernant les devoirs du médecin envers les patients, 13 versions mentionnent la gratuité des soins ; 3 versions mentionnent la prise en charge de la douleur, l’obstination déraisonnable et l’euthanasie. Concernant les coutumes, 17 versions énoncent l’engagement ; 3 versions énoncent la religion. La version la plus fréquemment utilisée dans les facultés de médecine françaises est le serment médical adopté par le Conseil National de l’Ordre des Médecins en 1995. Les versions les plus anciennes seraient des versions courtes, insistant sur les devoirs à respecter par le médecin au cours de son exercice professionnel, négligeant les droits du patient et accordant une place majeure aux coutumes et principes traditionnels. Les versions les plus récentes seraient des versions longues mettant le patient, ses droits et ses intérêts au coeur de la pratique du médecin tout en s’éloignant des coutumes ancestrales. Conclusion : Les SH prononcés dans les 36 facultés de médecine françaises sont hétérogènes. Si l’immuabilité de certains principes déontologiques présents dans le Serment d’Hippocrate a pu être mise en évidence, le compléter par des fondements éthiques adaptés à la société actuelle permettrait d’accorder au mieux l’exercice médical aux mutations auxquelles il est perpétuellement soumis.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delgrange, Jean-Paul

AUTEUR

  • Hégo, Dorothée
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