Titre original :

Préservation de la fertilité des jeunes patientes traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein : résultats préliminaires d’une étude prospective multicentrique

Mots-clés en français :
  • cancer du sein
  • Préservation de fertilité
  • BRCA
  • femmes jeunes

  • Chimiothérapie -- Complications
  • Fertilité humaine
  • Sein -- Cancer
  • Stimulation de l'ovulation
  • Tumeurs du sein
  • Fécondité
  • Induction d'ovulation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M340
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte La préservation de la fertilité fait maintenant partie de l’offre de soins des femmes jeunes traitées par chimiothérapie (néo)adjuvante pour un cancer du sein. De plus, la majorité de ces patientes relèvent d’une consultation d’oncogénétique en vue d’une recherche de prédisposition héréditaire au cancer du sein. Méthode Notre étude présente les résultats préliminaires de l’Observatoire « Cancer du Sein et fertilité » en exposant les données démographiques, reproductives, oncologiques et oncogénétiques de 82 patientes ayant consulté en Préservation de fertilité. Sont également détaillés les modalités et résultats de la stimulation ovarienne, des femmes ayant eu recours à la cryopréservation ovocytaire ou embryonnaire. L’impact du statut BRCA sur la réserve ovarienne et la réponse à la stimulation est aussi exposé. Résultats L’âge moyen de nos patientes était de 31,5 ans. 43 femmes ont eu recours à la stimulation ovarienne et leur âge était semblable à celui des patientes non stimulées. Seule la gestité différait entre les groupes. Les caractéristiques démographiques, gynécologiques et oncologiques étaient semblables dans les 2 groupes. La durée moyenne de stimulation était de 10 jours et la dose totale moyenne de gonadotrophines administrées était 2700 UI. Les résultats étaient de 10 ovocytes recueillis, 5,5 ovocytes en métaphase II et 7 ovocytes vitrifiés. Une corrélation positive entre le nombre d’ovocytes recueillis et le nombre d’ovocytes en métaphase II, et le taux d’AMH était observait ainsi qu’une corrélation négative entre la dose totale de gonadotrophines, et d’ovocytes totaux et en métaphase II. Les patientes mutées BRCA ne différaient pas des patientes non mutées sauf pour la gestité. 5 patientes génétiquement prédisposées au cancer du sein ont eu une stimulation ovarienne. L’AMH était de 24pmol/l chez les patientes BRCA+ et 22,7pmol/l chez les patientes non mutées (p = 0,43). Le nombre d’ovocytes recueillis (4 vs 10) et le nombre d’ovocytes en métaphase II (5 vs 5,5) ne différaient pas significativement en fonction du statut BRCA. Conclusion Bien que très jeune, notre population est semblable aux données de la littérature. Nous confirmons que le taux d’AMH est positivement corrélé à la réponse à la stimulation ovarienne des femmes jeunes traitées pour un cancer du sein. Le statut BRCA ne semble pas influencer la réserve ovarienne et la réponse à la stimulation ovarienne des femmes traitées pour un cancer du sein.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mailliez, Audrey

AUTEUR

  • Menu-Hespel, Solveig
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