Titre original :

Prise en charge chirurgicale de l’hyperparathyroïdie secondaire, une étude rétrospective de 18 ans de l’expérience lilloise

Mots-clés en français :
  • parathyroïdectomie
  • hyperparathyroïdie
  • parathyroïdectomie
  • cinacalcet

  • Hyperparathyroïdie
  • Thyroïdectomie
  • Hyperparathyroïdie
  • Hyperparathyroïdie secondaire
  • Parathyroïdectomie
  • Calcimimétiques
  • Chlorhydrate de cinacalcet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M337
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte L’insuffisance rénale chronique amène à une hyperparathyroïdie secondaire responsable d’une ostéodystrophie et d’une augmentation du risque cardio-vasculaire. Les néphrologues ont moins recours aux chirurgiens endocriniens depuis la mise sur le marché de calcimimétiques (Mimpara®). Le but de ce travail est d’évaluer les implications de la modification des pratiques chez les patients opérés pour réduction parathyroïdienne au CHRU de Lille. Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique incluant 452 patients du 31/12/1996 au 31/12/2014. Nous avons analysé l’ensemble de la cohorte et comparé les caractéristiques des patients opérés avant (n=266) et après 2005 (n=186), leur survie, le taux de récidive et le taux de complication. Résultats : Les indications de parathyroïdectomie subtotale ont diminué depuis l’avènement des calcimimétiques. Les patients opérés dans la première partie de notre étude sont plus symptomatiques (p<0,001) et avec une calcémie (p<0,001) et une phosphorémie (p=0,029) augmentées. A l’issue d’un suivi moyen de 8,02 ± 5 ans, la survie globale était de 6,43 ± 4 ans après la parathyroïdectomie, similaire dans les 2 groupes même si la survie sans événement cardio-vasculaire était augmentée après 2005 (p<0,001). Les patients opérés sous « l’ère Mimpara » avaient une survie sans récidive diminuée (p<0,001) mais comptaient moins d’hypoparathyroïdie (7,5% vs 11,6% p=0,039). Les facteurs prédictifs indépendants de l’absence de récidive étaient en analyse multivariée, la calcémie préopératoire <100mg/l (p=0,014 IC95 [0,27-0,86] OR=0.48) le diabète (p=0,014 IC95 [0,12-0,83] OR=0,31) et la transplantation rénale (p=0,012 IC95 [0,24-0,84] OR=0,45). Une PTH > 150 pg/L à J2 était associée à un risque de récidive 75 fois plus important. Conclusion : La prise en charge de l’hyperparathyroïdie secondaire a évolué depuis le recours aux calcimimétiques. Le duo néphrologue - chirurgien privilégie à présent la prévention de l’hypoparathyroïdie, dramatique chez le patient greffé rénal, et tolère une récidive plus précoce pouvant amener de nouveau à l’administration de calcimimétiques en post-opératoire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Caiazzo, Robert

AUTEUR

  • Abastado, Benjamin
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