Titre original :

Situations d’acidose néonatale sévère évitables : analyse de la gestion des accouchements pour améliorer les pratiques

Mots-clés en français :
  • acidose néonatale sévère
  • asphyxie néonatale - évitabilité
  • asphyxie per partum
  • facteurs de risque
  • évitabilité
  • gestion non optimale - accouchement
  • encéphalopathie néonatale
  • amélioration des pratiques

  • Acidose
  • Dépistage néonatal
  • Accouchement -- Complications -- Diagnostic
  • Acidose
  • Dépistage néonatal
  • Complications du travail et de l'accouchement
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M263
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Afin de limiter les cas d’encéphalopathie néonatale secondaires à des asphyxies per partum, l’American College of Obstetricians and Gynecologists a récemment recommandé d’examiner les prises en charge obstétricales. Dans ce but l’objectif de notre travail est d’analyser la gestion de l’accouchement lors de la survenue d’acidoses néonatales sévères évitables, pour améliorer nos pratiques et les modalités de surveillance. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant tous les cas d’acidose néonatale sévère survenus entre 2006 et 2016. Après classement des dossiers en évitables ou non évitables, nous avons analysé les dossiers évitables afin de repérer les défauts de gestion de l’accouchement : négligence de prise en compte du bien être foetal, conduite à tenir non adaptée au risque d’acidose ou gestion non optimale de la naissance. Résultats : Sur 225 dossiers d’acidose néonatale sévère inclus, 129 (57%) ont été jugés non évitables et 96 (42%) évitables. Dans 48% des dossiers l’évitabilité était due à plusieurs causes. La cause principale était la mauvaise interprétation du rythme cardiaque foetal, à, la fois pendant le travail (52%) et à lors des efforts expulsifs (42%). Découlaient des conduites à tenir non adaptées au risque d’acidose foetale (56%) et une gestion non optimale de la naissance avec des temps d’extraction trop longs, que ce soit en voie basse (58%) ou en césarienne (20%). Les extractions instrumentales traumatiques représentaient 29% des dossiers. Les facteurs de risque d’acidose néonatale n’étaient sous-estimés que dans 10% des cas. Conclusion : 42% des acidoses néonatales sont évitables, majoritairement à cause d’une mauvaise interprétation du rythme cardiaque foetal qui entraîne des décisions obstétricales non optimales. Nous devons former continuellement nos équipes à la lecture du rythme cardiaque foetal si nous voulons améliorer nos pratiques et réduire l’incidence de l’encéphalopathie néonatale due à l’accouchement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deruelle, Philippe

AUTEUR

  • Helbert Damerdji, Pauline
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