Titre original :

Opinions des médecins généralistes sur la vaccination dans les zones fragiles du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Médecins généralistes
  • vaccin
  • vaccination
  • réticences
  • freins
  • vaccine hesitancy
  • polémiques
  • zones fragiles
  • Nord-Pas-De-Calais

  • Vaccination
  • Vaccination
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Zones sous-médicalisées
  • Vaccination
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Zone médicalement sous-équipée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M165
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : On observe une évolution péjorative de l'opinion et des réticences croissantes envers la vaccination depuis plusieurs années. De plus, la démographie médicale a évolué et a abouti à l'apparition de « déserts médicaux » dans certaines régions françaises. Le Nord-Pas-De-Calais en est un exemple frappant. C'est dans ce contexte que nous avons voulu comprendre les réticences concernant la vaccination, chez les médecins généralistes des zones fragiles du Nord-Pas-De-Calais. Méthode : Une étude descriptive quantitative transversale a été réalisée par courrier, entre le 7 septembre et le 31 octobre 2015, auprès de l'ensemble des médecins généralistes des zones fragiles du Nord-Pas- De-Calais. Résultats : 49 médecins ont été inclus dans l'étude. 83% étaient favorables à la vaccination contre 98% en France. 22% estimaient manquer d'information sur les vaccins. Ils avaient une activité plus importante que leurs confrères en France : ils réalisaient en moyenne 37 actes par jour vs 19,5. Le temps qu'ils consacraient aux demi-journées de formation médicale continue était moins important que le temps moyen national : 4 demi-journées de FMC ces douze derniers mois vs 13 en France. 18% ne savaient pas se prononcer quant à la réalité des effets indésirables graves attribués à certains vaccins. 90% étaient contre le lien évoqué entre le vaccin HPV et la SEP. Pour autant, 72% étaient pour le maintien des recommandations actuelles le concernant et 49% le recommandaient systématiquement chez les jeunes filles de II à 14 ans. L'information destinée aux patients était la principale solution envisagée par les médecins pour lutter contre l'insuffisance vaccinale et le scepticisme croissant : 78% trouvaient plus utile de proposer des campagnes d'information grand public et 72% des livrets d'information en salle d'attente, plutôt que d'envisager des changements dans leur pratique. Conclusion : L'opinion concernant la vaccination chez les médecins généralistes des zones fragiles du Nord-Pas-De-Calais était plus réservée dans notre étude que chez leurs confrères en France. Plus d'un médecin sur cinq se sentait insuffisamment informé sur la vaccination. L'information des médecins généralistes dans ces territoires est donc à privilégier.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubuissez, Yves

AUTEUR

  • Catry, Emilie
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