Titre original :

Opinions des patients sur la vaccination dans les zones fragiles du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Vaccin
  • vaccination
  • couverture vaccinale
  • réticences
  • freins
  • vaccine hesitancy
  • polémique
  • zones fragiles
  • Nord-Pas-de-Calais

  • Vaccination
  • Vaccination
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Zones sous-médicalisées
  • Vaccination
  • Patients
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Zone médicalement sous-équipée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M164
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : On observe une évolution péjorative de l’opinion et des réticences croissantes envers la vaccination depuis plusieurs années. De plus, la démographie médicale a évolué et a abouti à l’apparition de « déserts médicaux » dans certaines régions françaises. Le Nord-Pas-de-Calais en est un exemple frappant. C’est dans ce contexte que nous avons voulu comprendre les réticences concernant la vaccination, chez les patients des zones fragiles du Nord-Pas-de-Calais. Méthodes : Une étude descriptive quantitative transversale a été réalisée par courrier entre novembre 2015 et février 2016, auprès d’un échantillon de patients au sein des différents cabinets des zones fragiles du Nord-Pas-de-Calais, tirés au sort. Résultats : 151 patients ont été inclus. 68% se disaient être à jour au niveau de leurs vaccins versus 80,3% dans la population française. 70% étaient favorables à la vaccination, contre 80% dans la population française. Les principaux freins retenus par les patients étaient le manque de recul (79%), le manque de transparence (69,5%) et la peur des effets secondaires (62%). 77% des patients estimaient manquer d’information sur la vaccination. 76% pensaient que la tuberculose était une maladie rare. Un patient sur deux pensait que l’hépatite B était rare. Néanmoins, les patients évoquant la vaccination avec leur médecin étaient mieux informés de la gravité de la plupart des maladies. 20% des patients ne parlant pas de vaccination avec leur médecin pensaient que la poliomyélite était une maladie fréquente. A l’inverse, cette opinion n’était retrouvée que chez 4% des personnes abordant la vaccination avec leur médecin (p=0,021). Enfin, parmi les patients parlant fréquemment de vaccination avec leur médecin traitant, 85% se pensaient être à jour alors que seulement 53% qui n’abordaient pas le sujet pensaient l’être (p=0,004). Conclusion : La couverture vaccinale des patients de notre étude était inférieure à celle observée au niveau national. L’opinion concernant la vaccination était plus réservée dans notre étude que dans la population française. L’information des patients dans ces territoires est donc à privilégier.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubuissez, Yves

AUTEUR

  • Royer, Anne-Charlotte
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