Titre original :

Prescription en milieu hospitalier des inhibiteurs de la pompe à protons : à tort ou à raison ?

Mots-clés en français :
  • Bon usage des IPP 
  • réévaluation des prescriptions 
  • conciliation pharmaceutique ciblée 
  • iatrogénie et pharmacie clinique

  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Recommandations sur le bon usage des médicaments
  • Maladies iatrogéniques
  • Pharmacovigilance
  • Prise en charge médicamenteuse dans les établissements de santé
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Pharmacovigilance
  • Maladie iatrogène
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2015LIL2E050
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 26/06/2015

Résumé en langue originale

Depuis plusieurs années, la prise de conscience sur la sur-prescription des IPP a été amorcée, via la publication de nombreux articles remettant en cause leur bonne tolérance. Leur implication dans divers effets indésirables tels que l’hyponatrémie, l’ostéoporose, les infections à Clostridium difficile ou les pneumopathies, pour ne citer qu’eux, a été prouvée. Au sein du CH de Seclin, la surconsommation s’est accompagnée d’une recrudescence des déclarations de pharmacovigilance. Il a donc été décidé, en lien avec la COMEDIMS, de mettre en place une EPP au SSR puis d’élargir par un audit clinique sous la forme d’une étude de prévalence prospective sur l’ensemble de l’hôpital, en réalisant une conciliation médicamenteuse ciblée. L’objectif principal a été d’évaluer la pertinence des prescriptions d’IPP, pour ensuite chiffrer l’impact des interventions pharmaceutiques sur celle-ci. Les résultats ont montré une proportion élevée d’indications non justifiées en SSR, de 34 et 31% lors des 2 tours d’audit de l’EPP. Dans l’étude sur l’ensemble de l’hôpital, la pertinence globale des prescriptions est passée de 44 à 74% en MCO (p=0,004411) et de 13 à 63% en longs séjours (p=3,15e-7) suite à l’émission d’avis pharmaceutiques acceptés à hauteur de 95% en MCO et 87% en longs séjours. Le taux d’arrêt des IPP avec indication non justifiée est, lui, passé de 24 à 72% en MCO (p=0,0001024), et de 40 à 69% en longs séjours (p=0,001348). Un défaut de conformité des prescriptions est mis en évidence, à l’hôpital comme à domicile. L’amélioration de la pertinence des prescriptions consécutive aux actions pharmaceutiques (conciliation médicamenteuse et interventions pharmaceutiques), témoigne de la volonté de rassemblement des acteurs hospitaliers autour de l’optimisation de la prise en charge du patient.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lemtiri-Florek, Justine

AUTEUR

  • Wiart, Marie
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