Titre original :

Méningites récidivantes à pneumocoque chez l’enfant

Mots-clés en français :
  • Méningites à pneumocoque
  • récidive
  • pédiatrie
  • brèche ostéo-méningée

  • Méningite à pneumocoque
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  • Méningite à pneumocoque
  • Études cas-témoins
  • Méningite à pneumocoques
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  • Récidive
  • Études cas-témoins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M465
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/04/2016

Résumé en langue originale

Les méningites à pneumocoque (MP) sont des maladies graves, qui de manière exceptionnelle peuvent récidiver à distance de l’épisode initial. Objectifs : Déterminer les caractéristiques anamnestiques, cliniques et microbiologiques des patients présentant des méningites récidivantes à pneumocoque (rMP). Comparer l’évolution clinique des rMP avec celle des méningites uniques à pneumocoque (uMP), et déterminer les facteurs potentiellement associés aux récidives. Matériels et méthodes : Etude rétrospective multicentrique de type cas-témoins, conduite sur les données de l’Observatoire National des Méningites Bactériennes de l’enfant, entre janvier 2001 et décembre 2015. Les cas étaient tous les patients ayant présenté une rMP. Chaque cas était apparié à deux témoins nés la même année, ayant fait un unique épisode de MP dans l’année du 1er épisode de MP du cas. Les données des cas et des témoins étaient comparées. Résultats : Parmi les 1634 épisodes de MP chez l’enfant sur une période de 15 ans à l’échelle nationale, nous avons observé 62 récidives chez 24 patients (1,5%). Les épisodes récidivants de MP (rMP) étaient significativement moins fréquents en hiver que les uMP (27% versus 48%, p=0,03). On retrouvait significativement plus d’infections ORL concomitantes lors des uMP, comparativement au 1er épisode des cas (56% versus 30%, p=0,04) et pour l’ensemble des épisodes (56% versus 28%, p<0,01). Le taux de polynucléaires neutrophiles dans le liquide céphalo-rachidien était significativement plus élevé chez les cas que chez les témoins (p<0,01). La brèche ostéo-méningée (BOM) était la seule porte d’entrée retrouvée pour les cas, chez 83% des patients, contre 10% chez les témoins (p<0,001). Aucun déficit immunitaire (DI) n’était retrouvé chez les cas, alors que 13% des témoins avaient un DI connu antérieurement à leur MP (différence non significative). Conclusion : les rMP de l’enfant sont des situations rares dans lesquelles il faut systématiquement rechercher une BOM favorisant la récidive.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Dubos, François

AUTEUR

  • Darmaun, Laura
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