Titre original :

Hépatite E chez les patients transplantés rénaux ou hépatiques dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Virus de l’hépatite E
  • hépatite E chronique
  • saucisse de porc
  • génotype 3
  • transplantation
  • rein
  • foie
  • ribavirine
  • anémie
  • baisse de l’immunosuppression
  • Nord

  • Rein -- Transplantation
  • Foie -- Transplantation
  • Virus de l'hépatite E
  • Hépatite E
  • Hépatite E
  • Transplantation rénale
  • Transplantation hépatique
  • Virus de l'hépatite E
  • Hépatite E
  • Hépatite E
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2016LIL2M078
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/04/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’hépatite E, dont l’agent causal est le virus de l’hépatite E (VHE) était longtemps connue sous forme aiguë et épidémique dans les pays à ressources limitées. La forme chronique est depuis peu décrite chez les patients immunodéprimés, en particulier les patients transplantés d’organes solides. L’objectif de l’étude était de décrire cette infection chez les patients transplantés rénaux ou hépatiques dans le Nord-Pas-de- Calais. Méthode : C’était une étude observationnelle, descriptive, et rétrospective. Tous les patients infectés par le VHE entre 2009 et 2015 après une transplantation rénale ou hépatique ont été inclus. L’hépatite E était définie dans notre étude par une mise en évidence du VHE dans le sang par technique Polymerase Chain Reaction. Résultats : Neuf patients transplantés (3 foies, 4 reins, 1 rein-foie et 1 rein-pancréas) étaient inclus. Six patients avaient la forme chronique et 3 patients avaient la forme aiguë. La majorité des patients avaient des facteurs de risque d’infection à VHE : sexe masculin, âge > 45 ans, et consommation de saucisse de porc. Tous les patients avaient un traitement par anticalcineurines. Le tacrolimus était plus utilisé que la ciclosporine A sauf chez les patients transplantés hépatiques, qui n’avaient pas de traitement d’induction. Néanmoins ils développaient l’infection plus précocement et avaient des transaminases plus élevées que les autres patients. Tous les patients transplantés rénaux n’avaient que des hépatites E chroniques et avaient un délai d’introduction de ribavirine plus long que ceux transplantés hépatiques. Un patient avait une guérison spontanée. Huit patients nécessitaient un traitement par ribavirine : 6 répondaient après la première cure et 2 après la deuxième cure. Quatre patients avaient une baisse de l’immunosuppression. Trois patients avaient besoin d’érythropoïétine et de transfusion érythrocytaire du fait de la ribavirine. Conclusion : notre étude a décrit à l’échelle régionale l’infection par le VHE chez les patients transplantés rénaux ou hépatiques. Elle a permis de souligner les spécificités d’évolution et de prise en charge de cette infection en fonction du type de transplantation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Provot, François

AUTEUR

  • Bui Nguyen, Linh
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