• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M428
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 17/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Pendant la grossesse, la vaccination antigrippale est recommandée du fait des complications graves que la grippe peut entraîner. La couverture vaccinale des femmes enceintes reste cependant très faible quel que soit le pays. Objectif : Evaluer les connaissances, les pratiques et les obstacles déclarés par les professionnels de santé susceptibles de faire obstacle à la vaccination antigrippale durant la grossesse. Méthode : Etude prospective observationnelle menée par auto-questionnaire auprès des professionnels de santé d'un réseau de périnatalité juste avant la campagne antigrippale 2014/2015. Afin d'évaluer la bonne connaissance antigrippale des professionnels, un score de connaissance a été élaboré. Résultats : 145/350 des professionnels interrogés ont répondu (43%) dont 62% qui savaient que la grippe entraînait un risque de mort maternelle multiplié par cinq, 97% connaissaient les recommandations vaccinales pendant la grossesse, 70 % déclaraient proposer « souvent ou très souvent » la vaccination chez la femme enceinte, 2/3 déclaraient s'être fait vacciner dans les deux années précédentes et 53% avaient connaissance du formulaire de prise en charge par l'Assurance Maladie. Les principaux obstacles déclarés à la vaccination étaient le refus des patientes (54%), des connaissances médicales insuffisantes concernant la grippe et le vaccin antigrippal (32%) et le manque de temps (20%). 25% avaient une bonne connaissance de la grippe et du vaccin antigrippal, mais l'existence d'un score élevé n'était pas lié à un comportement plus favorable à la vaccination : ni à un antécédent de vaccination personnelle, ni aux prescriptions déclarées du vaccin, ni à la délivrance du formulaire de sécurité sociale, ni à la perspective d'une vaccination pour eux-mêmes ou leur conjointe en cas de grossesse. Conclusion : Bien que les professionnels citent l'insuffisance de leurs connaissances de la grippe et de la vaccination comme un obstacle, une meilleure connaissance n'apparait pas liée à des pratiques déclarées plus favorables à la vaccination antigrippale.

Résumé traduit

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